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Macron : « La gauche aujourd’hui ne me satisfait pas »

« A mes yeux, le vrai clivage dans notre pays (…) est entre progressistes et conservateurs, c’est ce clivage que je veux rebâtir maintenant », dit le ministre de l’économie lors d’un entretien sur Arte.

Le Monde avec AFP

Publié le 23 avril 2016 à 23h18, modifié le 23 avril 2016 à 21h18

Temps de Lecture 1 min.

Le ministre de l'économie Emmanuel Macron le 22 avril en Pologne.

Le ministre de l’économie et des finances, Emmanuel Macron, a expliqué avoir lancé son propre mouvement politique « En marche », car « la gauche aujourd’hui » ne le « satisfait pas », lors d’une interview qui sera diffusée dimanche 24 avril par Arte, et dont des extraits ont été diffusés sur son site.

« Moi je ne mens pas aux gens, je dis ce que je pense, je le dis depuis le début. Je suis de gauche, c’est mon histoire. Mais la gauche aujourd’hui ne me satisfait pas. »

« A mes yeux, le vrai clivage dans notre pays (…) est entre progressistes et conservateurs, c’est ce clivage que je veux rebâtir maintenant et je ne veux pas attendre 2017 [pour cela] », ajoute-t-il lors de cet entretien, réalisé cinq jours après le lancement de son mouvement le 6 avril. « Je veux pouvoir construire une action commune avec toutes les bonnes volontés qui croient à ce progressisme pour le pays », a conclu le ministre.

Lire (en édition abonnés) : Article réservé à nos abonnés La machine Macron se met en marche

« Pas à droite, pas à gauche »

Cette sortie intervient au terme d’une intense semaine médiatique pour le ministre de l’économie, qu’un sondage Viavoice pour Libération a érigé en candidat de gauche préféré des Français, et qui a semblé voler la vedette à François Hollande lors d’une visite d’entreprise jeudi à Chartres.

Alors que le chef de l’État l’avait publiquement recadré la semaine précédente – « Il sait ce qu’il me doit », avait-il déclaré sur France 2 –, M. Macron a également, dans un entretien publié vendredi par les quotidiens du groupe Ebra, estimé qu’un ministre n’était pas « l’obligé » du président de la République, s’attirant en retour des réactions courroucées à gauche et jusque dans les rangs du gouvernement.

Vendredi, en déplacement à Varsovie, le ministre de l’économie avait cependant protesté de sa loyauté à l’égard de François Hollande, demandant à ce « qu’on ne [l]’utilise pas » pour « attaquer » le chef de l’Etat.

M. Macron, ancien secrétaire général adjoint de l’Élysée, a été nommé à Bercy en juin 2014 en remplacement d’Arnaud Montebourg. Il a lancé le 6 avril à Amiens, sa ville natale, le mouvement « En marche » qui, a-t-il alors expliqué, ne sera « pas à droite, pas à gauche ».

Lire aussi (en édition abonnés) : Article réservé à nos abonnés François Hollande-Emmanuel Macron, en attendant la rupture

Le Monde avec AFP

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