Les industriels français gagnés par l'optimisme

Les chefs d'entreprise des industries manufacturières comptent augmenter de 3 % en valeur leurs investissements en 2014, affirme l'Insee.

Source AFP

Le ministère de l'Économie, des Finances et de l'Industrie, à Paris.
Le ministère de l'Économie, des Finances et de l'Industrie, à Paris. © AFP

Temps de lecture : 1 min

Les industriels français, plus optimistes, prévoient désormais d'accroître leurs investissements cette année, contrairement à la position qui était encore la leur à l'automne, a annoncé jeudi l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). Les chefs d'entreprise des industries manufacturières comptent désormais augmenter de 3 % en valeur leurs investissements en 2014, alors qu'ils envisageaient encore de les réduire de 2 % en octobre, a précisé l'Insee dans un communiqué.

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Ce redressement serait une bonne nouvelle pour le gouvernement, qui table sur le redressement de l'investissement des entreprises pour relancer l'économie... et par conséquent l'emploi. En 2013, les entreprises devaient avoir réduit leurs investissements de l'ordre de 7 % par rapport à 2012 (estimation inchangée), a précisé l'Insee dans son enquête trimestrielle sur les investissements dans l'industrie.

Hausse des investissements

L'amélioration des perspectives d'investissement concerne l'ensemble des secteurs, sauf celui des matériels de transport, où les patrons prévoient de diminuer leur budget de 4 % alors qu'ils comptaient sur une hausse de 3 % en octobre. Ce serait toutefois un moindre mal après le recul de 12 % enregistré dans ce secteur l'an dernier, qui a même atteint - 22 % dans la seule sous-catégorie "automobile".

Dans les industries agricole et alimentaire, tout comme dans les équipements électriques, électroniques, informatiques et machines, l'investissement devrait augmenter de 7 %. Pour ce qui est des autres industries, les patrons français envisagent une hausse de leurs investissements de 2 %, contre une baisse de 6 % en octobre de l'année dernière.


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Commentaire (1)

  • Hans

    Le pacte avec un effort de baisse des charges est probablement le moteur de cet optimisme soudain.

    Je crains que les patrons interrogés n'aient pas eu le temps de comprendre les contre-parties exigées.

    Et là, le gouvernement se défausse sur les syndicats pour ne pas avoir à décider. Qui est de bonne foi ? Le gouvernement ou le patronat ?