Des réfugiés vivant au camp d’Idomeni, en Grèce, près de la frontière avec la Macédoine.

Des réfugiés vivant au camp d’Idomeni, en Grèce, près de la frontière avec la Macédoine.

Canada: Une conférence internationale sur la migration forcée aborde le thème de la « Liberté de circulation »

60 millions — ce nombre estimatif avancé par le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR), datant de la fin 2014, représente les personnes déplacées dans le monde par les guerres, les situations de persécution ou les atteintes aux droits de la personne.

Partis d’Afrique ou du Moyen-Orient, ces migrants forcés font des milliers de kilomètres par les mers et les routes, au péril de leur vie, pour retrouver sécurité et liberté. Mais les obstacles sont nombreux, si beaucoup se voient refuser l’entrée dans le pays espéré, ceux qui ont été acceptés font face à de nombreux problèmes d’intégration.

Les pays en voie de développement accueillent aujourd’hui 86 % des réfugiés dans le monde.

L’article 13 de la Déclaration universelle des droits de l’Homme des Nations Unies précise pourtant que toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l’intérieur d’un État. Que toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays.

Des réfugiés libyens
Des réfugiés libyens © Getty images/Mahmud Turkia

À l’heure où des millions de Syriens fuient la guerre dans leur pays, que fait la communauté internationale pour aider les réfugiés et les demandeurs d’asile?

Jusqu’au 14 mai, à Winnipeg au Manitoba, des spécialistes d’une trentaine de pays discutent de règlement de conflits, de respect des droits de la personne et de solutions dans un contexte de restrictions à la liberté de circulation.

Ils participent à la 9e conférence annuelle de l’Association canadienne d’études sur les réfugiés et la migration forcée (ACERMF)

« Si on regarde ce qui se passe actuellement dans le monde, on voit différents pays, différentes régions réagir différemment. L’Europe a eu une réaction extrêmement répressive au déplacement forcé des Syriens et autres, en militarisant leurs frontières, en prenant d’autres mesures comme la détention des réfugiés, dit-elle. Mais on voit aussi des réactions plus positives et constructives comme l’exemple canadien. Nous avons ouvert nos portes et accueillons 25 000 réfugiés syriens. » Idil Atak, la présidente de l’ACERMF.

Les universitaires, militants, membres d’organisations non gouvernementales, fonctionnaires et migrants forcés présents à la conférence exploreront jusqu’à samedi des solutions dans un contexte de restrictions à la liberté de circulation.

RCI avec Radio-Canada

Catégories : Immigration et Réfugiés, International, Politique, Société
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