Cet article vous est offert
Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous
Vous n'êtes pas inscrit sur Le Monde ?

Pierre Paulin, l’aventurier du design

portfolio La grande rétrospective de ce printemps au Centre Pompidou retrace un demi-siècle de création du designer français. Voici en images quelques-unes de ses créations emblématiques.

Publié le 11 mai 2016 à 16h42, modifié le 12 mai 2016 à 11h37
  • Pierre Paulin (1927-2009) s’est fait notamment connaître avec le fauteuil F582, dit Ribbon Chair, 1966 (édition Artifort)...

    Pierre Paulin (1927-2009) s’est fait notamment connaître avec le fauteuil F582, dit Ribbon Chair, 1966 (édition Artifort)... Bertrand Prévost/Don de Strafor/ RMN-GP

  • ... et par l’aménagement des appartements privés du couple Pompidou, au Palais de l’Elysée à partir de 1969.

    ... et par l’aménagement des appartements privés du couple Pompidou, au Palais de l’Elysée à partir de 1969. Olivier Amsellem/Galerie Jousse

  • Ses premières créations sont pourtant simples et fonctionnelles, inspirées par le modernisme scandinave, telle cette banquette 119 de 1954...

    Ses premières créations sont pourtant simples et fonctionnelles, inspirées par le modernisme scandinave, telle cette banquette 119 de 1954... Courtesy Galerie Pascal Cuisinier

  • Il est aussi attiré à ses débuts par le design américain, d’où ce fauteuil CM170 dit Tripode Cage (1955), inspiré par la Coconut Chair de George Nelson.

    Il est aussi attiré à ses débuts par le design américain, d’où ce fauteuil CM170 dit Tripode Cage (1955), inspiré par la Coconut Chair de George Nelson. Georges Meguerditchian/Coll.Centre Pompidou. MNAM

  • En 1958, il invente le fauteuil CM 195, habillé d’un nouveau jersey élastique pour les maillots de bain (Edition Thonet)

    En 1958, il invente le fauteuil CM 195, habillé d’un nouveau jersey élastique pour les maillots de bain (Edition Thonet) Courtesy Galerie Pascal Cuisinier

  • En 1959, il met au point ses premiers luminaires sculptures, tel ce Chandelier 129, jouant de l’ombre et la lumière (Edition Disderot).

    En 1959, il met au point ses premiers luminaires sculptures, tel ce Chandelier 129, jouant de l’ombre et la lumière (Edition Disderot). Courtesy Galerie Pascal Cuisinier

  • En 1960, le Fauteuil F560 dit Mushroom cache ses pieds : l’assise est devenue une tache de couleur, sensuelle, dans l’espace.

    En 1960, le Fauteuil F560 dit Mushroom cache ses pieds : l’assise est devenue une tache de couleur, sensuelle, dans l’espace. Bertrand Prévost/Centre Pompidou RMN-GP

  • Le Fauteuil du salon des Tableaux (en cuir retourné) invite, au Palais de l’Elysée, à s’assoir au ras du sol en 1971-1972.

    Le Fauteuil du salon des Tableaux (en cuir retourné) invite, au Palais de l’Elysée, à s’assoir au ras du sol en 1971-1972. Isabelle Bideau

  • Pour les collectivités, Paulin dessine la Banquette dos-à-dos en 1967 : des formes voluptueuses qui témoignent aussi d’une vision avant-gardiste du confort.

    Pour les collectivités, Paulin dessine la Banquette dos-à-dos en 1967 : des formes voluptueuses qui témoignent aussi d’une vision avant-gardiste du confort. Centre national des arts plastiques, Paris-La défense

  • Avec le Tapis-Siège en 1980, entre tatami et origami, Pierre Paulin invente une nouvelle façon de vivre l’habitat domestique.

    Avec le Tapis-Siège en 1980, entre tatami et origami, Pierre Paulin invente une nouvelle façon de vivre l’habitat domestique. Georges Meguerditchian/RMN-GP

  • Avec cet iconique Siège 577 dit Tongue de 1967, qui précède de trois ans le logo des Rolling Stones, Pierre Paulin est entré dans les collections du MoMA de New-York.

    Avec cet iconique Siège 577 dit Tongue de 1967, qui précède de trois ans le logo des Rolling Stones, Pierre Paulin est entré dans les collections du MoMA de New-York. Jean-Claude Planchet/Centre Pompidou, MNAM

  • En 2013, un salon Elysée, dont voici un canapé et les luminaires, a atteint le record de ventes de 138 106 euros (estimation 20 000 à 30 000 euros) chez Artcurial.

    En 2013, un salon Elysée, dont voici un canapé et les luminaires, a atteint le record de ventes de 138 106 euros (estimation 20 000 à 30 000 euros) chez Artcurial. Olivier Amsellem/Jousse Entreprise

112

Aussi à l’aise dans un décor à la James Bond que dans celui de l’Elysée, Pierre Paulin a marqué le XXe siècle par son mobilier visionnaire. D’abord fonctionnel, simple, efficace, puis sensuel, psychédélique, voire révolutionnaire, il illustre le parcours audacieux d’un « aventurier du design » comme il se décrivait lui-même, toujours en quête de nouveautés technologiques et stylistiques, humant l’air du temps. Parfois aussi tellement en avance sur son temps, qu’il se pensait un peu incompris.

Le Monde

L’espace des contributions est réservé aux abonnés.
Abonnez-vous pour accéder à cet espace d’échange et contribuer à la discussion.
S’abonner

Voir les contributions

Réutiliser ce contenu

Lecture du Monde en cours sur un autre appareil.

Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois

Ce message s’affichera sur l’autre appareil.

  • Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.

    Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).

  • Comment ne plus voir ce message ?

    En cliquant sur «  » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.

  • Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?

    Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.

  • Y a-t-il d’autres limites ?

    Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.

  • Vous ignorez qui est l’autre personne ?

    Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.

Lecture restreinte

Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article

Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.