HOMOPHOBIE - Il assure au Midi Libre vouloir "alerter l'opinion publique sur le lobby gay et lesbien (LGBT) qui envahit nos institutions". Djamel Boumaaz, conseiller municipal d'opposition élu sous l'étiquette FN avant de l'abandonner, a (ostensiblement) détaché et (vainement) enterré un drapeau arc-en-ciel que la mairie de Montpellier avait hissé pour la semaine de lutte contre l'homophobie.
Venu avec une pelle devant l'Hôtel de ville, cet élu qui avait claqué la porte du FN en accusant Marine Le Pen de confondre "Daech et islamistes" (sic) a pu réaliser son action symbolique avant l'intervention des forces de l'ordre.
"Je condamne fermement cet acte d'intolérance et réaffirme que les manœuvres d'intimidation ne viendront pas ébranler mon engagement en faveur de la lutte pour l'égalité des droits", a réagi dans un communiqué Philippe Saurel, maire DVG de Montpellier et président de la métropole.
Il n'aura pas fallu longtemps pour que le drapeau flotte à nouveau dans le ciel de Montpellier, comme a pu le constater Vincent Boileau-Autin, premier marié homosexuel de France. "Montpellier est une ville de tolérance et elle le restera", a déclaré le militant LGBT.
Montpellier est l'une des villes de France les plus engagées en faveur de la défense des droits des personnes LGBT. Elle est l'une des premières collectivités à avoir signé la Charte d’Engagement LGBT de l’Autre Cercle qui vise à éviter les pratiques discriminantes.