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« Pop Story », nouveau mag atypique

Ce nouveau magazine, à mi-chemin du roman, a lancé une campagne de financement participatif.

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Par Marina Alcaraz

Publié le 20 mai 2016 à 01:01

Utiliser le modèle du roman de gare pour parler de l'actualité. C'est le pari osé d'un nouveau magazine : « Pop Story ». « On est parti d'une question : pourquoi les gens désertent les kiosques et continuent d'acheter en masse des romans de Musso ou Pancol ? » raconte Jean-Luc Barberi, directeur de la publication, ancien journaliste de « L'Expansion ». Dans ce bimestriel en petit format, les articles, très longs, sont ainsi conçus comme de véritables histoires : récit très détaillé de la petite enfance de Brigitte Trogneux, madame Macron, plongée dans la psychologie d'Agnès Saal (INA) « taxicomane »...

Financement participatif

Si elle est atypique dans sa forme, cette publication l'est aussi dans son mode de fonctionnement. Ici, on se défie des codes habituels de bon nombre de groupes de presse : par exemple, il n'y a pas de cible précise prédéfinie; l'organisation se rapproche d'un collectif sans rédacteur en chef proprement dit, avec des journalistes au centre du dispositif. « L'objectif c'est de pouvoir très très bien les payer. »

« Pop Story », qui a ses bureaux « chez un copain », s'est créé en mode résolument start-up. Sans appui d'un grand groupe de média, « pour aller vite et avoir plus de liberté », l'investissement de départ, de 100.000 euros, a été apporté par une bande d'amis et de « business angels », comme Guillaume Dubois (BFMTV) à titre personnel. Une mise de départ destinée au lancement, mais aussi à une campagne de pub sur BFMTV. « Pop Story » a fait appel au financement participatif sur KissKissBankBank. L'objectif ? Lever 20.000 euros d'ici à la fin du mois. Pas gagné, avec actuellement moins de 3.000 euros au compteur. « Mais ça se joue en général dans les derniers jours, assure Jean-Luc Barberi. Et même si on n'y parvient pas, on fera quand même le numéro 2 [prévu mi-juillet, NDLR] ». Les parutions sont privilégiées pendant les vacances « pour que les gens aient le temps de lire ».

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Le premier numéro, vendu 5 euros, a été tiré à 50.000 exemplaires. Selon les premières estimations, 10.000 auraient été vendus en une quinzaine de jours. L'équipe table sur un objectif de 20.000 exemplaires dans les 12 à 18 mois. Elle espère atteindre l'équilibre d'ici à un an, en maintenant des coûts réduits, sans locaux ni équipe rédactionnelle salariée. Son plan de marche prévoit que le magazine sera financé à moitié par les ventes et pour l'autre moitié via la publicité et les abonnements.

Marina Alcaraz

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