L'inquiétant cambriolage à la Pitié-Salpêtrière

Selon RTL, un ou plusieurs individus se sont introduits dans le laboratoire de biochimie du centre hospitalier parisien dans la nuit du 25 au 26 mai.

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Cambriolage à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière 
Cambriolage à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière  © IMAGE POINT FR

Temps de lecture : 1 min

L'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à nouveau cambriolé ? Selon RTL, dans la nuit du 25 au 26 mai, une ou plusieurs personnes se sont introduites dans le laboratoire de biochimie du prestigieux centre hospitalier parisien. Aucune information n'a pour l'instant été communiquée sur un éventuel vol ni sur sa nature, mais l'enquête a déjà été confiée au troisième district de police judiciaire. Une équipe de police technique et scientifique a été dépêchée sur place pour tenter de faire l'inventaire des échantillons avec le personnel du laboratoire.

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En janvier dernier déjà, le service stomatologie de la Pitié-Salpêtrière avait été cambriolé. « Plusieurs bureaux, au troisième étage d'un bâtiment de l'hôpital, ont été visités et un petit coffre-fort fracturé », rapportait alors Le Parisien. Le maigre butin (trois stylos à plume, dont deux Mont-Blanc, un badge d'accès et un ordinateur) avait alors inquiété : les noms des victimes des attentats de Paris étaient répertoriés dans l'ordinateur.

Un nouveau vol inquiétant

Ce cambriolage rappelle celui qui a eu lieu à l'hôpital Necker juste après le 13 novembre. À quelques semaines de la COP21, une dizaine de tenues résistantes aux agents chimiques, une trentaine de bottes en polyéthylène, des gants et des masques antibactériens avaient tout simplement disparu de l'établissement. Des effractions qui inquiètent d'autant plus que depuis les attaques sanglantes qui ont frappé la capitale en 2015, le chef du gouvernement a rappelé que le risque d'attaques à l'arme chimique et bactériologique était possible. L'État s'y prépare même activement : depuis le 14 novembre dernier, un arrêté du ministère de la Santé autorise l'acquisition massive, le stockage, la distribution, la prescription et l'administration du sulfate d'atropine 40 mg/20 ml PCA, un antidote utilisé en cas d'intoxication à l'arme chimique.

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Commentaires (10)

  • julienas

    Pourtant c est interdit aux... Y a le panneau... !

  • A1

    Pendant ce temps, les terroristes se préparent...

  • maurice2

    Décidément, en hollandie, l'Etat fonctionne bien ! Qu'en pense Mme Touraine qui, à l'instar de ses collègues de ce gouvernement de nuls, a toujours réponse à tout ? Mais on s'empresse tout de même de nous dire que le gouvernement se prépare à d'éventuelles attaques à l'arme chimique... En laissant cambrioler nos hôpitaux ! C'est sans doute la meilleure manière de se prémunir contre le Mal... !