En Côte d'Ivoire, des prostituées sont actrices de la prévention et du dépistage du Sida : elles rendent régulièrement visite à leurs consoeurs pour les sensibiliser aux risques de contamination ou les orienter vers des lieux de soins accueillants. Et ça marche...
- Jean-François Delfraissy, président du Comité Consultatif National d'Ethique
- Vincent Pelletier, activiste, directeur général de l'association Aides
Du 8 au 10 juin prochain se tient au siège des Nations Unies une réunion internationale sur la lutte contre le Sida. Objectif : arrêter l’épidémie d’ici 2030. Aujourd’hui, 36,9 millions de personnes vivent avec le VIH dans le monde, et 42% d’entre elles n’ont toujours pas accès aux traitements.
La Côte d’Ivoire est le pays d’Afrique de l’Ouest le plus touché par le Sida : 3,7% des adultes sont séropositifs. Les risques d’infection sont particulièrement élevés parmi les prostituées : elles sont 3 fois plus touchées que l’ensemble de la population. Mais certaines d’entre elles s’impliquent personnellement dans la lutte contre le Sida, en menant des actions de prévention et de dépistage auprès de leurs consoeurs.

Aurélie Kieffer a suivi le travail de deux ONG. Espace Confiance et Bléty emploient des prostituées qui se rendent plusieurs fois par mois dans les maisons closes d’Abidjan pour expliquer aux femmes comment se protéger, ou pour les inciter à se soigner.

Liens :
"Le prix de l'oubli" : rapport de Médecins sans frontières sur le VIH en Afrique occidentale et centrale (avril 2016)
Le VIH en Côte d'Ivoire (ONUSIDA)
ANRS (Agence nationale de recherches sur le sida et les hépatites virales)
AIDES (première association française de lutte contre le Sida)
Coalition Plus (collectif d’associations qui privilégient la démarche communautaire)
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