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Qui sont les «décrocheurs» de François Hollande ?

François Hollande sur le marché international de Rungis le 9 mai 2016. © POOL New / Reuters/REUTERS

INFOGRAPHIE - Selon une étude du Cevipof, le chef de l'État ne garderait en 2017 qu'un tiers de ses électeurs du premier tour de 2012. Il perd notamment deux tiers de ses voix ouvrières et n'attire qu'un électeur nouveau sur dix.

À moins d'un an de l'échéance présidentielle, l'incertitude est de mise pour les candidats des deux principales forces politiques. À droite, si la primaire donne aujourd'hui une avance confortable à Alain Juppé (44 % de suffrages favorables selon la dernière enquête électorale Cevipof-Ipsos de mai 2016, soir 18 points devant Nicolas Sarkozy), il est difficile de savoir face à quel adversaire du Parti socialiste le candidat des Républicains sera opposé. Dans la tradition et l'esprit des institutions de la Ve République, le président sortant devrait être le candidat légitime. Pourquoi cette lecture est-elle aujourd'hui fragilisée?

Avant tout, François Hollande doit combattre une loi empirique qui s'est imposée depuis 1965 (première élection présidentielle au suffrage universel): «tous les présidents sortants, hors cohabitation, ont été battus». D'autant que, de tous les présidents de la Ve République, il est celui qui pâtit de la popularité la plus basse.

● Un zéro pointé au président par 41 % des Français

Mais, au-delà de la popularité présidentielle…

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14 commentaires
  • dominiqueD2B

    le

    Comment peut on adhérer à une politique quand toute notre capacité d'investissement et de consommation individuelle part en impôts, et pire, dans des dépenses de l'Etat jugés comme du gaspillage ou des cadeaux électoraux?

  • Michel THILLOUX

    le

    Notre Président a entamé son chemin de croix.Plus l'élection présidentielle approche,plus les mécontents se montrent virulents.Apparaissent également de nouvelles raisons pour mettre en doute la possibilité d'un second mandat.Je reste persuadé que depuis sa nomination comme candidat de son parti,il a subi des dégâts importants de la part de ses propres troupes.Il a été choisi par la force des choses en l'absence d'un candidat avec une stature politique plus importante.Les leaders ont senti qu'ils pourraient l'influencer dans ses décisions et le remettre sur la ligne politique de son parti quand il cherchera à dévier pour des raisons importantes quant à la conduite du pays.Trop de plaisanteries de mauvais aloi ont ponctué sa nomination.Elles l'ont poursuivi durant tout son quinquennat,l'affaiblissant dans des moments où il avait besoin d'un appui inconditionnel.Les électeurs dans leur ensemble sont déçus du fait qu'il n'a pas su se libérer de ceux qui voulaient influer sur ses positions.Il est abandonné par un électorat qui ne comprend pas qu'il n'a pas su jouer son rôle de Président en imposant son programme présidentiel.Tous ses Ministres ne furent pas de fidèles serviteurs,enveloppés dans des carcans d'obligations électorales qui les ont conduit à l'impossibilité de prendre les décisions quand elle s'imposaient.Je souhaite simplement que son rejet par l'électorat reste dans les limites de la politesse que l'on doit à un Président élu au suffrage universel.

  • Jarnicoton

    le

    L'élection de 2012 s'est ,en partie,faite sur le "Tout Sauf Sarkozy" ….on s'avance vers la formule 2017 en changeant de punching-ball "Tout Sauf Hollande "

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