Periscope : dérapage antisémite de deux employés chez SFR

Dénoncés par la Licra, les salariés ont été mis à pied par l'opérateur téléphonique ce mardi. Une affaire similaire avait déjà eu lieu au mois de mars.

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C'est la deuxième fois que des employés de SFR sont mis à pied à la suite de vidéos diffusées via Periscope. Illustration.
C'est la deuxième fois que des employés de SFR sont mis à pied à la suite de vidéos diffusées via Periscope. Illustration. © AFP

Temps de lecture : 2 min

Voilà une nouvelle histoire embarrassante pour l'opérateur téléphonique. Deux employés de SFR ont été dénoncés par un tweet de la Licra pour propos antisémites après avoir réalisé une vidéo sur le réseau social Periscope (application qui permet de diffuser des vidéos en live sur Internet). On y voyait l'un des deux employés traiter un client de « connard de juif », face à l'hilarité du « cameraman », un autre employé de la marque.

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Propos sexistes

Dans la vidéo, les deux hommes ont également tenu des propos sexistes en traitant une femme passant dans la rue de « mi-pute, mi-soumise », en référence à l'association féministe Ni putes ni soumises. SFR, interpellé par la Licra sur Twitter mardi matin, s'est complètement désolidarisé de ses deux employés : « Bonjour ! SFR se désolidarise absolument de ces propos. Les auteurs ont été identifiés et mis à pied », a déclaré la marque.

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Nouveau scandale pour la marque

Fin mars, deux employés de SFR s'étaient également filmés en train de détruire le portable d'un client en direct sur Periscope. Selon eux, il avait été « désagréable » : « À 50 personnes connectées, je prends le téléphone du client, je le claque par terre », avait lancé l'un des protagonistes. L'opérateur avait identifié les deux individus grâce à une enquête interne et décidé de les poursuivre en justice après leur mise à pied. En février, c'était le joueur du PSG Serge Aurier qui avait lui aussi dérapé sur Periscope en insultant son entraîneur, Laurent Blanc.

L'application de partage de vidéos en live autorise les utilisateurs à revoir les enregistrements pendant vingt-quatre heures. Grâce à des logiciels, il est également possible de télécharger les vidéos mises en ligne. Le direct devient donc permanent... Les dérapages aussi.

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Commentaires (5)

  • Le sanglier de Génolhac

    Dans un village périphérique d'Alès (Gard), il est un commerce de bouche où tous les clients ou presque ont un surnom. Ca donne (en gros) ceci "tiens, voila la bonbonne" à propos d'une dame un peu enrobée ou alors "attention, voila pue-des-pieds" ici, pas de raison à préciser. Ou encore "suce b... " pour un client de petite taille. Et ça durait depuis longtemps, trés longtemps. Et puis un jour une vendeuse remerciée a vendu la mêche. Depuis les client(e) s ont toujours un surnom. Mais il en vient moins. Beaucoup moins.

  • jeromesavona

    Il y en a partout. Quel besoin de faire de la mauvaise pub à SFR en utilisant ce sujet ? Alors qu'ils génèrent assez de dysfonctionnements dans la bascule 3G 4g !
    Ah mais ca c'est uns sujet plus technique messieurs de l'AFP, et la compréhension technique, ce n'est pas le point fort des médias.

  • Bernour

    Révélateur d'abrutis (oups la censure !) qui devrait être prohibée...