Naît-on ou devient-on expat ? Plusieurs études menées en Europe et aux États-Unis montrent que le phénomène d’expatriation pourrait avoir des explications biologiques, note le quotidien américain The Wall Street Journal. Les personnes qui sont porteuses du gène DRD4, un récepteur de la dopamine retrouvé dans les gènes de certaines tribus nomades, ont plus de chances de développer des comportements à risques dont ferait partie le départ à l’étranger.

“Après tout, vous laissez derrière vous tout ce que vous connaissez pour affronter l’inconnu. Il faut beaucoup de courage et de détermination pour réussir à l’étranger”, explique la blogueuse Olga Mecking, auteure de cet article dans The Wall Street Journal.

Polonaise résidant aux Pays-Bas avec son mari allemand, elle constitue elle-même la troisième génération d’expatriés de sa famille. Ses grands-parents étaient diplomates et ses parents ont travaillé plusieurs années en Allemagne. “Est-ce que j’ai déménagé à l’étranger parce que ça me branchait naturellement ou les circonstances m’y ont-elles encouragée ?” se demande-t-elle.

Sa conclusion est simple : de nombreuses raisons poussent certaines personnes à vivre à l’étranger, “parfois plus complexes que la génétique”. C’est parfois tout simplement le hasard des rencontres qui décide. L’explication biologique ne tient donc qu’à moitié, écrit-elle.