Guillaume Pepy : "La grève à la SNCF nous a coûté 300 millions d’euros jusqu'à présent"
Le patron de la SNCF, Guillaume Pepy, qui juge "la grève insupportable" réunira dimanche les syndicats autour d’un accord d’entreprise. Sous la pression du gouvernement le régime de travail des cheminots est préservé. Au détriment de la compétitivité. Il confie au JDD que la grève a coûté près de 300 millions d'euros.
Le PDG de la SNCF, Guillaume Pepy.
© Sipa
Samedi matin, Guillaume Pepy a fait le tour des lignes parisiennes endommagées par les inondations . Pour la plupart, le trafic ne devrait reprendre que la semaine prochaine. "Lorsque les voies seront sèches il faudra attendre 48 heures pour que les trains circulent à nouveau", a précisé le président de la compagnie ferroviaire.
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"Cette grève est incompréhensible pour les usagers"
La CGT-Cheminots et Sud Rail ont décidé vendredi de continuer leur mouvement de protestation au moins jusqu’à lundi. "Cette grève est incompréhensible pour les usagers, martèle Guillaume Pepy, qui confie au JDD que le coût du mouvement atteint aujourd’hui près de 300 millions d’euros. Je ne m’adresse ni à Philippe Martinez, ni aux fédérations syndicales, mais aux cheminots, à leur sens de la solidarité et du service publique. Au bout de 14 jours, les grévistes perdront la moitié d’un salaire en pure perte puisque leur régime de travail est maintenu."
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A la manœuvre, Manuel Valls devrait préciser mardi ou mercredi comment l’Etat bouclera la nouvelle équation financière d’un groupe public endetté à hauteur de 40 milliards d’euros. Reprise des intérêts de la dette, soutien à la rénovation du réseau… Les options sont sur la table, mais la paix sociale risque de coûter cher. Et de compliquer la préparation de la SNCF à l’ouverture des lignes grande vitesse à la concurrence programmée pour 2020.
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Source: JDD papier
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