Les contrôleurs aériens vont être mieux payés pour travailler moins !

Plus de 5 % d'augmentation de salaire ont été octroyés par le ministre à des aiguilleurs du ciel qui travaillent deux fois moins que les autres salariés !

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Pour éviter une grève des aiguilleurs du ciel, Alain Vidalies a cédé à toutes leurs revendications. (Photo d'illustration).
Pour éviter une grève des aiguilleurs du ciel, Alain Vidalies a cédé à toutes leurs revendications. (Photo d'illustration). © Gilles ROLLE/REA

Temps de lecture : 2 min

Le tapis rouge, c'est ce qu'a déroulé Alain Vidalies, ministre des Transports, aux contrôleurs aériens pour qu'ils renoncent récemment à faire grève du 3 au 6 juin. L'augmentation de salaire (hors hausse du point d'indice) accordée à ces fonctionnaires privilégiés atteint 5,6 %, chiffre qu'annonce dans un communiqué à ses adhérents le SNCTA, syndicat majoritaire des contrôleurs aériens. En même temps, les effectifs vont continuer à augmenter et plus de deux promotions d'ingénieurs contrôleurs de la navigation aérienne (ICNA, l'appellation technique des aiguilleurs du ciel) seront recrutées. Comme cette inflation s'accompagne de la fermeture de tours de contrôle (Calais, Le Mans, Vannes, Merville, etc.) et de la concentration de centres d'approche (La Rochelle), cela reviendra à travaill...

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Commentaires (114)

  • PatMac

    Un président qui ne pense qu'à sa réélection depuis le début de son mandat, après un premier ministre bien gentil son successeur est un vrai bretteur... D’opérette face à la réalité. Secondé par d'excellent ministres potiches pour nombre d'entre-eux.
    Comment s'étonner de la vacuité du pouvoir.
    Ces derniers jours il égéenne les mesures qui montrent que les pires corporatismes peuvent s'en donner à cœur joie.

  • bauf

    Les nantis rackette font du chantage pendant ce temps les retraiter peau de balle et balaie de crins depuis plusieurs année justice sociale de gauche oups

  • Clicoeur

    Très juste, ce que vous dites ! Mais vous savez, aujourd'hui, en France, nous assistons à un conflit gauche contre gauche : les sans-dents contre un gouvernement sans-culottes.