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Nature & environnement

Solaire : un centre de recherche français de pointe sort de terre

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Des panneaux photovoltaïques à Cestas (Gironde), le 1er décembre 2015
Des panneaux photovoltaïques à Cestas (Gironde), le 1er décembre 2015
(c) Afp

Paris (AFP) - Porté par Total, EDF et le CNRS, le bâtiment d'un centre de recherche commun dédié à l'énergie solaire photovoltaïque (IPVF) a commencé à sortir de terre lundi, avec l'ambition d'être un pole "plus compétitif sur la scène mondiale", selon son président, Jean-François Minster.

L'Institut photovoltaïque d'Ile-de-France (IPVF), dont la première pierre du centre de recherche a été posée lundi, sera situé au coeur du campus Paris-Saclay, pôle scientifique et technologique en cours de développement.

Fin 2017 ou début 2018, lorsqu'il sera opérationnel, le centre pourra rassembler jusqu'à 200 chercheurs, venus notamment des partenaires fondateurs du projet, les énergéticiens EDF et Total, le CNRS et les groupes Horiba Jobin Yvon (fabricant de systèmes et composants pour la recherche et l'industrie), et Riber (systèmes pour les semi-conducteurs).

Le centre se veut aussi ouvert aux autres acteurs du secteur (PME, start-ups, etc.) qui pourraient bénéficier des installations, notamment un laboratoire de 3.000 m2.

L'objectif est "de regrouper les forces et les moyens", à l'image d'autres instituts ailleurs dans le monde, explique à l'AFP M. Minster, alors que l'IPVF a été officiellement constitué en 2014.

Les programmes de recherche vont notamment se concentrer sur les différentes technologies de cellules photovoltaïques.

"Nous devons préparer les générations suivantes de cellules photovoltaïques. Aujourd'hui, les cellules tournent autour de 20% (de rendement) et le futur nécessitera d'avoir des cellules à plus de 30% de rendement", avance M. Minster.

"Nous anticipons que le photovoltaïque sera une énergie majeure des années 2020-2030. Et pour cela il faut avoir des coûts extrêmement faibles", ajoute-t-il. L'institut estime que les panneaux solaires pourront coûter moins de 30 centimes de dollars le watt d'ici 2030.

Même si la filière solaire a déjà réussi à baisser ses coûts de 80% en dix ans, "il reste encore des efforts pour que cette filière soit complètement compétitive dans nos régions", explique Bruno Carlotti, directeur général délégué de l'IPVF.

Dans de nombreux pays, notamment ceux fortement ensoleillés autour de l'équateur, la production d'électricité solaire est déjà rentable sans subvention. Total, via sa filiale Sunpower, et EDF, entre autres groupes français, sont d'ailleurs très actifs dans ces régions où la concurrence est rude.

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