Le père d'une victime des attentats de Paris poursuit Twitter, Facebook et Google

Nohemi Gonzalez, l'une des victimes des attentats de Paris le 13 novembre 2015.

Nohemi Gonzalez, l'une des victimes des attentats de Paris le 13 novembre 2015. . DR

Le père d'une étudiante californienne tuée lors des attentats de novembre 2015 à Paris poursuit en justice Twitter, Facebook et Google (Youtube), affirmant que ces réseaux sociaux ont permis aux groupes jihadistes de diffuser leur idéologie et de recruter des membres.

Le 17/06/2016 à 09h00

Nohemi Gonzalez, 23 ans, une étudiante originaire d'El Monte en Californie (sud-ouest des Etats-Unis) est la seule victime Américaine parmi les 130 personnes abattues par un commando.

Elle est a été tuée pendant qu'elle dinaît au restaurant La Belle Equipe.

La plainte déposée cette semaine au tribunal fédéral de Californie du nord par le père de la victime, Reynaldo Gonzalez, affirme que les réseaux sociaux ont apporté "en connaissance de cause" "un soutien matériel clé dans l'ascension de l'(organisation jihadiste) Etat Islamique (EI) et lui a permis de mener de nombreux attentats y compris celui du 13 novembre".

Elle ajoute qu'à la date de décembre 2014, l'EI avait 70.000 comptes Twitter dont au moins "79 officiels" et poste "au moins 90 tweets par minute".

"L'EI utilise Google (YouTube) et Facebook de la même manière", insiste la plainte qui demande des dommages et intérêts d'un montant non précisé.

Une première audience est prévue le 21 septembre au tribunal fédéral d'Oakland (nord de la Californie).

Des porte-paroles de Twitter, Facebook et Google n'avaient pu être joints par l'AFP dans l'immédiat.

Le 17/06/2016 à 09h00