“Brexit” : Jean-Claude Juncker ne démissionnera pas quoi qu’il arrive
Le porte-parole de la Commission européenne a déclaré que Jean-Claude Juncker restera à la tête de l'institution même si le Royaume-Uni venait à sortir de l'Union européenne.
À la veille d’un référendum décisif pour les Britanniques concernant le maintien du Royaume-Uni au sein de l’Union européenne (UE) ou bien sa sortie, on apprend que le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker ne démissionnera pas de son poste même si le “Brexit” devait l’emporter jeudi.
La question d’un éventuel départ de M. Juncker a ainsi été posée aujourd’hui à la porte-parole en chef de l’institution Margaritis Schinas, à l’occasion d’un point presse quotidien qui se tenait à Bruxelles. Et la représentante de la commission d’avoir signifié que “non”, son président demeurera en poste quoi qu’il arrive à l’issue du référendum.
Référendum sur le “Brexit” : Juncker pour le maintien du Royaume-Uni
Et si, au mois de février dernier et comme le rapporte Le Figaro, la Commission européenne avait indiqué son intention de se mettre à l’écart des discussions, on sait que son président est favorable à ce que le Royaume-Uni demeure dans l’UE.
Par exemple, le mois dernier, Jean-Claude Juncker avait déclaré au Monde que si le “Brexit” était finalement approuvé par une majorité de Britanniques, ces derniers seraient alors ensuite considérés tels des “déserteurs” qui ne seraient “pas accueillis à bras ouverts”.
L’idée d’une sortie de l’Europe, une “auto-mutilation”
Plus récemment, en ce mercredi, le président de la Commission européenne aura réaffirmé sa position en affirmant, à Athènes, qu’envisager une sortie du Royaume-Uni est semblable à un “acte d’auto-mutilation”.
Vendredi matin, alors que les résultats du référendum commenceront à tomber voire seront déjà connus dans leur intégralité, Jean-Claude Juncker prendra part à une réunion à Bruxelles avec les autres présidents des institutions européennes. Le cas britannique y sera vraisemblablement évoqué, à plus forte raison dans la situation d’un départ effectif du Royaume-Uni. À l’heure actuelle, il apparaît compliqué d’entrevoir la voix qui l’emportera au sortir de la consultation.