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Guinée équatoriale : le président Obiang promeut son fils Teodorin vice-président

Teodorin Nguema Obiang, 47 ans, est poursuivi en France dans l’affaire dite des « biens mal acquis ».

Le Monde avec AFP

Publié le 22 juin 2016 à 20h25, modifié le 22 juin 2016 à 18h35

Temps de Lecture 1 min.

Teodorin Nguema Obiang, fils du président équato-guinéen.

Le président de Guinée équatoriale, Teodoro Obiang Nguema, a promu son fils Teodorin Nguema Obiang « vice-président de la République chargé de la défense et la sécurité », selon un décret lu mercredi 22 juin à la télévision d’Etat.

Teodorin Nguema Obiang, 47 ans, possible successeur de son père au pouvoir depuis 1979 et réélu en avril dernier avec 93,7 % des suffrages, occupait auparavant le poste de deuxième vice-président.

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Il est poursuivi en France dans l’affaire dite des « biens mal acquis ». Le parquet national financier a demandé le 26 mai son renvoi en procès, le soupçonnant de s’être frauduleusement constitué en France un patrimoine immobilier et mobilier considérable avec des fonds publics de Guinée équatoriale. A la suite de cette demande, la Guinée équatoriale a saisi la Cour internationale de justice (CIJ) de La Haye pour que soit mis fin aux procédures engagées en France, le jugeant protégé par sa fonction.

Le président Obiang a procédé à d’autres nominations (Ignacio Milam Ntang, premier vice-président de la République, et Vicente Ehate Tomi, ex-premier ministre, nommés conseillers). Elles font suite à la dissolution de l’équipe du gouvernement le 17 juin après l’élection présidentielle du 24 avril, comme prévu par la Constitution.

La liste du reste des membres du nouveau gouvernement devrait être connue dans le courant de la semaine.

M. Obiang Nguema, 73 ans, arrivé au pouvoir en 1979 par un coup d’Etat, dirige son petit pays pétrolier d’environ 750 000 habitants d’une main de fer. Le régime est régulièrement dénoncé par les organisations de défense des droits de l’homme pour sa répression des opposants, des organisations indépendantes de la société civile et des médias, ainsi que pour l’ampleur de la corruption.

Le Monde avec AFP

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