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Santé

Plus de 10% des étudiants français se considèrent en mauvaise santé

Telle est l'une des conclusions d'un sondage commandée par une Sécurité sociale étudiante. Un étudiant sur 10 reconnaît prendre des médicaments, notamment contre le stress.
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Des lycéens lors de l'épreuve de philosophie à Strasbourg, le 15 juin 2016
Des lycéens lors de l'épreuve de philosophie à Strasbourg, le 15 juin 2016
(c) Afp

Des jeunes stressés, qui dorment mal, fument et consomment de l'alcool et qui n'utilisent pas systématiquement un préservatif : tel est le profil de santé des étudiants et des lycéens qui ressort d'un sondage OpinionWay publié mardi 21 juin 2016, réalisé tous les ans pour le compte de la Smerep (Sécurité sociale étudiante et mutuelle). Le sondage montre que la problématique du stress continue à jouer un rôle important : 38% des étudiants et 27% des lycéens estiment que le stress, essentiellement lié aux études, perturbe leur vie quotidienne tandis que 70% et 64% respectivement accusent leurs études d'être à l'origine de problèmes du sommeil (difficultés d'endormissement, réveils nocturnes...).

57 % des étudiants n'utilisent pas systématiquement de préservatif

Face à ce mal-être, un étudiant sur 10 reconnaît prendre des médicaments (antidépresseurs, anxiolytiques ou médicaments contre le stress), et 68% consomment de l'alcool dont 29% de manière régulière. Les alcools forts arrivent en tête devant la bière et le vin chez les étudiants qui sont également près de 30% à déclarer être fumeurs (occasionnels ou réguliers) et 21% à avoir déjà consommé du cannabis.

Concernant les comportements à risques liés à la sexualité, le sondage fait apparaître des données préoccupantes : alors que la moyenne d'âge au premier rapport reste stable, oscillant aux environs de 17 ans chez les garçons comme chez les filles, 42% des lycéens et 57% des étudiants déclarent ne pas utiliser systématiquement un préservatif lors d'un rapport sexuel. 61% des étudiants et 73% des lycéens ne se font pas dépister systématiquement en cas de changement de partenaire, estimant pour plus de la moitié (53%) ne pas avoir pris "un risque suffisant" ou ne pas savoir où faire le test (26%). Pour la première fois cette année, le sondage a également porté sur les maladies cardiovasculaires, la première cause de mortalité des femmes dans le monde : 20% des étudiants ignorent ainsi ce qu'est la tension artérielle et 10% font état d'un taux de cholestérol trop élevé.

SONDAGE. Le sondage a été réalisé grâce à deux questionnaires en ligne réalisés en mai et juin auprès de 707 étudiants d'Ile-de-France, 507 étudiants de toute la France, 368 lycéens d'Ile-de-France et 403 lycéens de toute la France.

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