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Législatives espagnoles : le Parti populaire en tête, les socialistes devant Podemos

Le parti conservateur a consolidé sa position, avec 137 députés, 14 de plus que lors des élections de décembre. La majorité absolue à la chambre continue cependant à lui échapper.

Le Monde avec AFP et Reuters

Publié le 26 juin 2016 à 22h14, modifié le 27 juin 2016 à 01h33

Temps de Lecture 2 min.

Podemos deviendrait la première force de gauche en Espagne, devant le Parti socialiste.

Le Parti populaire (PP) a remporté les élections législatives espagnoles, dimanche 26 juin. Le parti du chef du gouvernement sortant Mariano Rajoy a consolidé sa position, avec 137 députés, 14 de plus que lors des élections de décembre qui avaient conduit à un blocage politique. La majorité absolue de 176 sur 350 à la chambre continue cependant à lui échapper.

Le bipartisme résiste : le Parti socialiste (PSOE), qui alterne au pouvoir avec le PP depuis plus de 30 ans, reste la première force d’opposition. Il n’a obtenu que 85 sièges, contre 90 en décembre, ce qui était déjà le pire résultat de son histoire récente. La coalition Unidos Podemos, formée par Podemos et le petit parti Izquierda Unida, talonne le PSOE en nombre de voix, mais reste loin derrière en termes de sièges, avec 71 députés.

« Nous ne sommes pas satisfaits des résultats, nous espérions autre chose », a reconnu le chef de Podemos, Pablo Iglesias, accompagné de ses lieutenants, la mine sombre. « La nouvelle du jour, malheureusement, c’est que le PP a gagné des voix. »

Pour le Parti socialiste, l’écart maintenu avec Podemos en termes de sièges est un soulagement, même s’ils ont perdu cinq députés par rapport à décembre. Grâce à ce résultat, Pedro Sanchez devrait sauver son poste : le leader socialiste était sur la sellette avant ces élections.

Le parti libéral Ciudadanos, quatrième des principales formations et nouveau venu sur la scène nationale, recule. Il ne recueille que 32 sièges, loin des 40 remportés en décembre quand il avait séduit les électeurs du PP en dénonçant la corruption.

Un blocage qui devrait subsister

Ces nouveaux résultats ne devraient pas débloquer, dans un premier temps, la situation politique espagnole. Après les élections de décembre, le PP du premier ministre sortant, Mariano Rajoy, n’avait pu former de gouvernement, pas plus que les socialistes alliés à Ciudadanos. Après six mois de blocage, les électeurs espagnols ont été rappelés aux urnes.

Ces nouveaux résultats ne permettront pas au PP de gouvernement seul. Les deux partis de gauche – PSOE et Podemos – pourraient s’approcher de cette majorité et former un gouvernement : encore faudrait-il qu’ils dépassent leurs divergences, qui demeurent importantes.

Lire l’analyse : Article réservé à nos abonnés Le PSOE et Podemos, frères ennemis de la gauche espagnole

Au sein du PSOE, la question d’une alliance avec Podemos fait débat. Un comité fédéral, qui se tiendra dans la semaine, aura pour tâche de trancher la question d’un éventuel pacte.

Les tractations pour former un gouvernement s’annoncent donc encore une fois longues et difficiles. Le nouveau parlement ne prendra pas ses fonctions avant le 19 juillet et ce n’est qu’alors que le roi Felipe VI pourra charger un chef de parti de tenter de former un gouvernement.

Le Monde avec AFP et Reuters

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