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Dans les ruines de Fallouja libérée

portfolio Les derniers combats dans le quartier de Jolan ayant cessé, la ville est entièrement sous le contrôle des différentes forces du gouvernement irakien et des milices chiites.

Publié le 27 juin 2016 à 10h00, modifié le 28 juin 2016 à 10h17
  • Grisés par leur victoire, les combattants de la police fédérale et des milices chiites paradent à bord de humvees et de pick-up au centre de Fallouja.

    Grisés par leur victoire, les combattants de la police fédérale et des milices chiites paradent à bord de humvees et de pick-up au centre de Fallouja. LAURENT VAN DER STOCKT POUR "LE MONDE"

  • Une rue du quartier de Jolan.

    Une rue du quartier de Jolan. LAURENT VAN DER STOCKT POUR "LE MONDE"

  • Un poste de contrôle pris à l’organisation Etat islamique dans le centre de Fallouja. Sur le mur, en bleu et noir, la milice chiite Badr a inscrit  « Ya Hussein » et « Badr. 3e brigade ».

    Un poste de contrôle pris à l’organisation Etat islamique dans le centre de Fallouja. Sur le mur, en bleu et noir, la milice chiite Badr a inscrit  « Ya Hussein » et « Badr. 3e brigade ». LAURENT VAN DER STOCKT POUR "LE MONDE"

  • Des combattants fouillent des ateliers. Une voiture au blindage artisanal révèle la présence d’une fabrique de voitures piégées dans Jolan.

    Des combattants fouillent des ateliers. Une voiture au blindage artisanal révèle la présence d’une fabrique de voitures piégées dans Jolan. LAURENT VAN DER STOCKT POUR "LE MONDE"

  • Un panneau de l'organisation Etat islamique consacré aux obligations vestimentaires des femmes.

    Un panneau de l'organisation Etat islamique consacré aux obligations vestimentaires des femmes. LAURENT VAN DER STOCKT POUR "LE MONDE"

  • Inscriptions de membres de l’organisation Etat islamique sur le toit d’un immeuble du centre de Fallouja. « L’EI survivra » (Dawlat Ilislam baqiya, en rouge) et les termes du drapeau de l’EI : « Il n’y a d’autre dieu que Dieu et Mohammed est son prophète »

    Inscriptions de membres de l’organisation Etat islamique sur le toit d’un immeuble du centre de Fallouja. « L’EI survivra » (Dawlat Ilislam baqiya, en rouge) et les termes du drapeau de l’EI : « Il n’y a d’autre dieu que Dieu et Mohammed est son prophète » LAURENT VAN DER STOCKT POUR "LE MONDE"

  • Des combattants de la police fédérale et de milices chiites à Jolan.

    Des combattants de la police fédérale et de milices chiites à Jolan. LAURENT VAN DER STOKT POUR "LE MONDE"

  • Une affiche montrant Hadi Al-Ameri, le chef de l’organisation politique et milice chiite Badr, proche de l’Iran :  « Fallouja, Nous tiendrons nos promesses. » En noir à même le mur : « Bar. 4e Brigade »

    Une affiche montrant Hadi Al-Ameri, le chef de l’organisation politique et milice chiite Badr, proche de l’Iran :  « Fallouja, Nous tiendrons nos promesses. » En noir à même le mur : « Bar. 4e Brigade » LAURENT VAN DER STOCKT POUR "LE MONDE"

  • Les murs des quartiers libérés sont recouverts de noms de milices chiites des unités paragouvernementales de la mobilisation populaire (MP).Des inscriptions de la milice chiite Badr (en rouge) « 4e brigade. Badr » ont été tracées sur des inscriptions de l’EI (en noir) « Ya Zeinab », et les termes du drapeau : « Il n’y a d’autre dieu que Dieu et Mohammed est son prophète » sur un mur du quartier de Jolan. A droite,  une affiche représentant un journaliste de la communication de la Mobilisation populaire, mort en service, Fadhel Al-Garawiye.

    Les murs des quartiers libérés sont recouverts de noms de milices chiites des unités paragouvernementales de la mobilisation populaire (MP).Des inscriptions de la milice chiite Badr (en rouge) « 4e brigade. Badr » ont été tracées sur des inscriptions de l’EI (en noir) « Ya Zeinab », et les termes du drapeau : « Il n’y a d’autre dieu que Dieu et Mohammed est son prophète » sur un mur du quartier de Jolan. A droite,  une affiche représentant un journaliste de la communication de la Mobilisation populaire, mort en service, Fadhel Al-Garawiye. LAURENT VAN DER STOCKT POUR "LE MONDE"

  • Devant un poste de contrôle pris à L'EI.

    Devant un poste de contrôle pris à L'EI. LAURENT VAN DER STOCKT POUR LE MONDE

  • Un milicien chiite se photographie devant des cages de fer destinées à la détention dans une villa transformée en prison par l'organisation Etat islamique.

    Un milicien chiite se photographie devant des cages de fer destinées à la détention dans une villa transformée en prison par l'organisation Etat islamique. LAURENT VAN DER STOCKT POUR LE MONDE

  • Une école de Jolan a été transformée par l'organisation EI en fabrique de détonateurs et d'engins explosifs.

    Une école de Jolan a été transformée par l'organisation EI en fabrique de détonateurs et d'engins explosifs. LAURENT VAN DER STOCKT POUR LE MONDE

  • Vêtu de son uniforme noir de commandant en chef des armées, le premier ministre irakien, Haider Al-Abadi, visite des quartiers de Fallouja. « Tout le monde s’attendait à une longue bataille. Elle a été rapide. Il faut désormais réparer la ville, la nettoyer des engins explosifs. Nous allons concentrer nos forces sur Mossoul et les poches de résistance dans l’Anbar », a-t-il déclaré au « Monde ».

    Vêtu de son uniforme noir de commandant en chef des armées, le premier ministre irakien, Haider Al-Abadi, visite des quartiers de Fallouja. « Tout le monde s’attendait à une longue bataille. Elle a été rapide. Il faut désormais réparer la ville, la nettoyer des engins explosifs. Nous allons concentrer nos forces sur Mossoul et les poches de résistance dans l’Anbar », a-t-il déclaré au « Monde ». LAURENT VAN DER STOCKT POUR "LE MONDE"

  • Après trente-six heures de combats ininterrompus sous des températures frôlant les 45 °C, certains combattants sont partis se baigner dans l’Euphrate, à l'ouest du quartier de Jolan.

    Après trente-six heures de combats ininterrompus sous des températures frôlant les 45 °C, certains combattants sont partis se baigner dans l’Euphrate, à l'ouest du quartier de Jolan. LAURENT VAN DER STOCKT POUR "LE MONDE"

  • Sur la rive, des chaussures et des armes ont été abandonnées par des combattants de l’EI qui ont fui à la nage.

    Sur la rive, des chaussures et des armes ont été abandonnées par des combattants de l’EI qui ont fui à la nage. LAURENT VAN DER STOCKT POUR "LE MONDE"

  • Un combattant d'une milice chiite dans l'avenue centrale de Fallouja.

    Un combattant d'une milice chiite dans l'avenue centrale de Fallouja. LAURENT VAN DER STOCKT POUR "LE MONDE"

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Fallouja, qui était contrôlée par les djihadistes depuis janvier 2014, est désormais entièrement libérée. « Trente-cinq jours de combats », répète le lieutenant-colonel Yaroub Jabbar, comme pour en savourer chaque syllabe. Au front depuis le 23 mai avec les forces de réaction rapide de la police, il a participé aux derniers combats dans les quartiers nord-ouest de la ville, aux côtés de la police fédérale et des forces antiterroristes de la Division dorée.

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