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Retour du cumul des mandats en 2017? Sarkozy assume

A l'occasion d'une réunion sur les institutions mercredi au siège des Républicains, Nicolas Sarkozy a réaffirmé son intention de supprimer la loi sur le non-cumul des mandats s'il revenait au pouvoir en 2017. "Totalement désespérant", a commenté dans la foulée Bruno Le Maire, l'un de ses adversaires pour la primaire de novembre.

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Nicolas Sarkozy veut revenir sur la loi interdisant le cumul des mandats.
Nicolas Sarkozy veut revenir sur la loi interdisant le cumul des mandats. © Reuters

L'ancien Président persiste et signe : en cas de victoire de la droite en 2017, Nicolas Sarkozy a confirmé mercredi son souhait de supprimer la loi sur le non-cumul des mandats , lors d'une "matinée de travail" de son parti consacrée aux institutions. "Nous voulons une classe politique moins nombreuse", a-t-il affirmé au siège des Républicains. "Avec le mandat unique, on augmente de 30 à 40% le nombre de membres de la classe politique alors que je pense qu'il faut la réduire", a-t-il justifié.

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Mais la proposition de Nicolas Sarkozy est loin de faire l'unanimité au sein de son propre camp. Candidat à la primaire de la droite, Bruno Le Maire a ainsi réagi de façon assez sèche sur Twitter , en évoquant un "retour à la vieille politique". 

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D'autres élus tels que Valérie Pécresse et Xavier Bertrand, présidents des régions Ile-de-France et Hauts-de-France, s'étaient déjà prononcés contre un retour au cumul des mandats. De même, les juppéistes Edouard Philippe et Benoist Apparu ont eux aussi redit leur opposition, mercredi. "Je n'y crois pas une seconde. Je pense que la France est confrontée à des problèmes d'une nature tellement grave (...) qu'un gouvernement dont le premier acte législatif serait de revenir sur l'interdiction du cumul des mandats prendrait un risque politique considérable, il enverrait un message détestable", a expliqué sur LCP le premier, député-maire du Havre.

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Juppé préférerait aménager la loi

Fin mars, Alain Juppé avait été moins radical en plaidant pour "une formule réaliste et pas systématique" sur le cumul des mandats. "Je pense que jusqu'à un certain chiffre de population dans la commune, si on veut avoir des élus nationaux qui ne soient pas complètement hors sol, on peut continuer à avoir un mandat national et un exécutif local, pas dans une grande région, pas dans une grande métropole, pas dans une très grande ville, mais avec une commune moyenne ou une petite commune, ça ne paraît pas contraire à l'intérêt public", avait-il expliqué.

Nicolas Sarkozy a par ailleurs promis mercredi de réduire de 30% le nombre de parlementaires à partir de 2022 : 400 députés au lieu de 577 actuellement, 202 sénateurs au lieu de 348. "Je propose que le jour du deuxième tour des législatives suivant la présidentielle, il y ait un référendum portant sur ces questions de réduction du nombre de parlementaires, de deux mandats pas un de plus, et de suppression d'un certain nombre d'institutions, pour montrer aux Français que l'alternance ne commencera pas six mois après, mais tout de suite", a-t-il détaillé.

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Source: leJDD.fr

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