POLITIQUE - Le conseil national du parti Les Républicains s'est ouvert ce samedi 2 juillet en présence de Nicolas Sarkoy et de près d'un millier de personnes, chargées d'entériner le projet du parti pour 2017, à quelques mois d'une primaire source de divisions. Des divisions qui étaient d'ailleurs assez clairement affichées sur place.
Certains candidats à la primaire ne comptent ainsi pas du tout venir, comme Bruno Le Maire, ou n'y faire qu'un passage sans assister au discours dans l'après-midi de Nicolas Sarkozy. D'autres y sont allés pour exprimer leurs désaccords, à l'image de Hervé Mariton. Quant à Alain Juppé, principal futur rival de Nicolas Sarkozy, il est venu mais sans manifester un enthousiasme débordant.
Arrivé en début de matinée à la Mutualité, le maire de Bordeaux s'est brièvement entretenu en privé avec Nicolas Sarkozy. Il a cependant affirmé à la presse qu'il ne se sentait "évidemment pas" engagé par le projet que Nicolas Sarkozy entend faire valider ce samedi.
Comme le souligne Public Sénat, Alain Juppé a annoncé qu'il ne prendrait pas part au vote car cela entretiendrait "une confusion regrettable entre Nicolas Sarkozy président du parti et Nicolas Sarkozy candidat en campagne pour les primaires".
Après avoir fait "trois petits tours dans la salle" de la Mutualité, ont constaté des journalistes, Alain Juppé ne s'est d'ailleurs pas attardé. Mais l'ancien premier ministre n'est pas parti bien loin puisqu'il s'est attablé dans un café en face pour discuter de l'Europe avec des jeunes soutiens, comme le montrent les images ci-dessous.
Un certain nombre des candidats à la primaire ont par ailleurs décidé de sécher le vote sur le projet défendu par leur chef, comme le rapporte une journaliste sur place:
Nicolas Sarkozy n'a pas beaucoup apprécié cette absence remarquée de son principal futur concurrent à la primaire. Et l'a fait savoir dans son discours de clôture comme le rapporte Le Lab: "C'est plus facile d'être sur le trottoir pour parler à quelques journalistes, c'est moins facile d'être là, au milieu". "Je respecte le choix de François Fillon d'être là, de Nadine Morano d'être là, de Michèle Alliot-Marie d'être là, d'Hervé Mariton d'être là, parce que c'est à l'intérieur, quand on a des choses à dire, qu'on les dit, pas à l'extérieur."