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Le buzz des Etats-Unis : dans le New Jersey, même la mort n'annule pas les prêts étudiants

Dans l'Etat du New jersey, les prêts accordés aux étudiants ne sont pas aussi souples que d'autres programmes fédéraux. Leurs règles, extrêmement strictes, peuvent facilement mener à la ruine financière.

Par Les Echos

Publié le 4 juil. 2016 à 06:13

Dans le New Jersey, on ne plaisante pas avec la prospérité. Il faut dire que le mot est inscrit dans la devise de cet Etat du nord-est des Etats-Unis d'Amérique (" Liberté et prospérité "). Alors pas question de laisser filer une dette. Même pas si celle-ci a été contractée dans le cadre d'un programme de prêts accordés aux étudiants. Et encore moins si l'étudiant qui a contracté l'emprunt est mort. C'est l'histoire que rapporte le New York Times, ce dimanche. Lorsque Marcia DeOliveira-Longinetti a écrit à une agence de l'Etat du New Jersey auprès de laquelle son fils, assassiné l'an dernier, avait contracté un prêt étudiant, la réponse a été glaciale.

"Après avoir examiné attentivement les renseignements fournis, l'autorité a déterminé que votre demande ne répond pas au seuil pour le pardon de prêt", lui a-t-il été signifié. Co-signataire de l'emprunt avec son fils, Marcia DeOliveira-Longinetti s'est vue préciser par l'agence qu'elle continuerait donc de recevoir tous les mois des factures de remboursement.

Les prêts étudiants du New Jersey, explique le quotidien américain, qui totalisent actuellement 1,9 milliards de dollars sont différents de tous les autres programme gouvernementaux d'emprunt aux Etats-Unis. Ils sont soumis à des règles très strictes et qui peuvent rapidement mener à la ruine financière de l'emprunteur. Ainsi, les modalités de remboursements ne peuvent pas être modifiés en fonction des revenus, et les emprunteurs qui sont au chômage ou font face à d'autres difficultés financières ne se voient offrir que de très rares pauses et à certaines conditions.

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Le programme de prêts étudiants du New Jersey bénéficie par ailleurs d'un recours très solide : celui de l'Etat. Ce dernier peut, sans même passer par un tribunal, saisir les salaires, annuler les remboursements d'impôt sur le revenu de l'État, et même révoquer les licences professionnelles. Tandis que le programme se vante dans ses brochures de "toujours profiter aux étudiants et de vouloir les aider", une enquête menée auprès de dizaines d'emprunteurs a montré à quelle point celui-ci peut mener des étudiants à se déclarer en banqueroute, et même des familles entières à renoncer à leurs salaires.

A New York, les piétons débordent sur la route à cause de la foule sur les trottoirs

Les New-Yorkais appellent ça le "sidewalk gridlock". Comprenez : l'impasse du trottoir. Ou moins littéralement, les embouteillages de piétons. En effet, la ville de New York City est si peuplé qu'après les célèbres bouchons de taxis jaunes dans Manhattan, De plus en plus de piétons, souvent de moins en moins patients, utilisent désormais la chaussée pour circuler. Au risque de se faire renverser par un bus, une voiture ou même un vélo (également nombreux dans la ville).

L'espace sur les trottoirs de New York City est devenu une denrée extrêmement rare à une époque ou la ville est plus surpeuplée que jamais avec ses 8,5 millions d'habitants. Auxquels il faut ajouter le chiffre record de 59,7 millions de touristes qui sont attendus cette année, loin au dessus des 48,8 millions en 2010. Et c'est dans Manhattan, évidemment, que les piétons sur les trottoirs sont les plus nombreux. Les autorités, notamment celles en charge du tourisme, essayent d'ailleurs de promouvoir d'autres parties de la ville afin de désengorger le célèbre quartier.

En 2016, jusqu'à ce jour, il n'y a eu que 55 piétons qui ont été tués dans un accident, si l'on ne prend que les dimanches. C'est 24 de moins que pour la même période en 2013. Une sorte d'exploit quand de plus en plus de New-Yorkais ou de gens travaillant à New York ou vivant dans le New Jersey empruntent tous les jours désormais la route, au milieu des voitures, pour aller plus vite. Certains traversent même les passages piétons bien avant que le feu ne passe au vert et alors que les voitures tentent encore de se frayer un chemin.

Les "embouteillages de piétons" ne sont pas une spécificité de New York et de plus en plus de villes comme San Francisco, Seattle ou encore Tokyo et Londres commencent à réfléchir à de nouvelles solutions pour améliorer la circulation, à pied, de leurs habitants. Mais avant que n'émergent des réponses concrètes, pour l'instant les piétons de New-York continueront d'emprunter la troisième voie, au milieu des taxis jaunes.

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