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Dissolution du principal groupe de l'opposition chiite de Bahreïn: verdict le 17 juillet

Le tribunal administratif de Bahreïn a fixé au lundi au 17 juillet son verdict dans l'affaire de la dissolution, à la demande des autorités, d'Al-Wefaq, le principal groupe de l'opposition chiite, a indiqué une source judiciaire à Manama.

L'annonce a été faite lors d'une audience qui s'est tenue en l'absence des avocats de ce mouvement. Ils entendent ainsi protester contre l'interdiction qui leur a été faite de consulter des documents d'Al-Wefaq pour bien préparer leurs plaidoyers, selon la même source. L'audience de lundi était initialement prévue pour le 4 juillet et aucune explication n'a été fournie sur le changement de date.

Les activités d'Al-Wefaq (L'entente) avaient été suspendues le 14 juin par un tribunal bahreïni, ses locaux fermés et ses fonds gelés. Mais le ministère de la Justice réclame la dissolution pure et simple du mouvement.
Ces décisions ont suscité des critiques, de Washington mais aussi d'organisations de défense des droits de l'Homme qui ont dénoncé une tentative d'éliminer "ce qui reste d'opposition" dans ce petit royaume du Golfe.

Al-Wefaq anime un mouvement de protestation de la majorité chiite contre le pouvoir sunnite à Bahreïn et demande l'instauration d'une véritable monarchie constitutionnelle. Son chef, cheikh Ali Salmane, purge actuellement une lourde peine de prison pour complot contre le régime et incitation à la désobéissance.

Le 20 juin, les autorités avaient déchu de sa nationalité bahreïnie le chef spirituel chiite, cheikh Issa Qassem, qu'elles accusent d'"encourager le confessionnalisme et la violence" et de servir "des intérêts étrangers", en allusion à l'Iran.
Téhéran, Washington et l'Onu avaient dénoncé cette mesure.

Le tribunal administratif de Bahreïn a fixé au lundi au 17 juillet son verdict dans l'affaire de la dissolution, à la demande des autorités, d'Al-Wefaq, le principal groupe de l'opposition chiite, a indiqué une source judiciaire à Manama.
L'annonce a été faite lors d'une audience qui s'est tenue en l'absence des avocats de ce mouvement. Ils entendent ainsi protester contre l'interdiction...