Quand Valls et Wauquiez s'empoignent à l'Assemblée

VIDÉO. Le Premier ministre a sèchement renvoyé le député dans les cordes. Face aux critiques de la droite, le gouvernement rend coup pour coup.

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Temps de lecture : 2 min

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Dans la nuit du mardi 19 au mercredi 20 juillet, les députés ont voté la prolongation de six mois de l'état d'urgence à la suite de l'attentat à Nice. Vers 2 h 40 du matin, le député Laurent Wauquiez a critiqué l'action du gouvernement de manière particulièrement virulente. Wauquiez a reproché à Manuel Valls de ne pas prendre « les mesures qui permettent de s'adapter » à la recrudescence des attentats et d'avoir fait preuve de laxisme. « Ça fait un an et demi qu'on vous le demande. Changez le droit ! Mais changez le droit ! » a-t-il insisté.

« Je ne me laisserai jamais entraîner par un opportuniste »

Une intervention que le Premier ministre n'a pas laissé passer. « La France dont je dirige le gouvernement ne sera pas celle où seront instaurés des centres où l'on enferme de manière indéterminée pour un temps indéterminé des individus qu'on suspecte, pour reprendre votre mot. Je ne me laisserai jamais entraîner par un opportuniste », a-t-il lancé. Dimanche, dans le JDD, le Premier ministre avait mis en garde contre la « trumpisation de la société française ».

Mais cette passe d'armes cache mal le désarroi de la majorité. Quelques jours après les événements niçois, selon Mediapart, certains ministres se disent « désemparés » par les violentes attaques de la droite. L'opposition n'a accordé au gouvernement aucun répit : il n'a fallu que quelques heures à Christian Estrosi pour mettre en cause les défaillances de l'État après l'attentat du 14 juillet. La surenchère et les critiques n'ont pas tardé à suivre, de la part notamment d'Alain Juppé, de Nicolas Sarkozy ou encore d'Henri Guaino. Une virulence qui trouve un écho dans une opinion publique sidérée, puis tentée par un tour de vis sécuritaire. Lors de son déplacement à Nice, Manuel Valls a ainsi été copieusement sifflé et traité d'assassin.

LIRE notre article Il n'y a pas eu de minute de silence à Nice...

Un sondage réalisé pour Le Figaro a fait le tour des ministères : l'Ifop prétend que 81 % des sondés sont prêts à accepter davantage de contrôles et une certaine limitation de leurs libertés. Mais, surtout, le sondage révèle que les Français ne font pas confiance au gouvernement pour les protéger du terrorisme. Des députés de la majorité relèvent que leurs électeurs leur font passer le même message.

Face à ce déferlement de violence de la part de l'opposition, Manuel Valls a donné des consignes claires à ses ministres, rapporte Mediapart : « cogner la droite ». Wauquiez a, semble-t-il, fait les frais de cette stratégie.

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Commentaires (86)

  • cactus 22

    Etre humaniste n'est pas une idéologie et bien entendu, votre candidat sera celui de la "rupture" !
    Merci, on a déjà donné.
    Sans façon !
    (Sauf pour rire, bien entendu !)

  • LE NAIF

    INTÉRESSANT DE VOUS LIRE TEL MADAME SOLEIL CAPABLE DE PRÉDIRE L'ÉCHEC DE LA DROITE APRÈS 2017 MAIS AVEUGLÉ PAR SON IDÉOLOGIE EST INCAPABLE DE CONSTATER LES CATASTROPHES DEPUIS 2012
    ALLONS REPRENEZ-VOUS UN PEU

  • LE NAIF

    Depuis 2012 on essaie de noyer tous les échecs par du bla-bla.
    De toutes façon le principe fondateur de la gôche est
    "L'ENFER EST PAVÉ DE BONNES INTENTIONS"
    ET LES DÉGATS SONT LA sur le chômage, la croissance, le impôts etc.
    Espérons qu'en 2017 les français auront compris que depuis la sinistre anaphore on n'a pas cessé de leur mentir.