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Drague sur les réseaux sociaux : "Arrêtez d'utiliser LinkedIn comme Tinder"

Femme ordinateur café
Abigail McAlpine pointe les dérives de certains utilisateurs de LInkedIn. Photo iStock

Abigail McAlpine, consultante business britannique inscrite sur LinkedIn, a partagé sur son compte professionnel des échanges avec un homme qui semble s'être trompé de réseau social.

"S'il vous plaît, arrêtez d'utiliser ce genre de site comme Tinder." Abigail McAlpine, consultante business et marketing indépendante, ne supporte plus la drague en ligne sur LinkedIn, réseau normalement dédié aux relations professionnelles. "Mon profil ou mes travaux ne sont pas des invitations à ce type de commentaires. LindedIn n'est pas fait pour ça", commente la jeune femme, basée à Leeds. Pour appuyer son grief, Abigail McAlpine a publié sur son compte la capture d'une conversation entre un homme entreprenant de son réseau, et elle.

"C'est un réseau social pour gens sympas"

LinkedIn capture d'écran
LinkedIn capture d'écran Capture d'écran Abigail McAlpine / LinkedIn

Sans préambule, l'interlocuteur l'interpelle en ces termes : "Tu es belle". La consultante britannique, plutôt étonnée de recevoir ce message sur un site où elle détaille sa formation universitaire et ses expériences professionnelles, répond alors : "C'est un réseau social professionnel, s'il vous plaît, agissez comme tel". Le dragueur 2.0 ne se démonte pas et poursuit : "Un simple "merci" aurait été suffisant chérie. Sois plus sympa. C'est un réseau social pour gens sympas." La riposte de l'utilisatrice est cinglante : "Vous avez mal compris la mission de LinkedIn qui est de "connecter les professionnels du monde entre eux pour améliorer leur productivité et favoriser leur réussite professionnelle". Et non pas de l'utiliser pour envoyer des messages à des femmes comme vous le feriez sur Tinder (...). Je ne trouve pas ça professionnel du tout d'utiliser cette plateforme pour envoyer des messages à des femmes, donc pourquoi devrais-je vous remercier ?"

L'échange épistolaire entre les deux utilisateurs, qui ne sont visiblement pas sur la même longueur d'ondes, a été approuvé plus de 26.000 fois sur LinkedIn. Problème : il révèle l'identité de l'homme-qui-s'était-trompé-de-réseau-social... "L'expéditeur de ces messages est ensuite devenu menaçant, assure Abigail McAlpine, au point de devoir le dénoncer à la police, a-t-elle ajouté dans une nouvelle publication, relayé par le Telegraph. Quand je lui ai dit que j'allais aller plus loin, il a supprimé son compte."

Une histoire inventée ?

Les réactions à cette dénonciation sont diverses. Certains internautes – majoritairement des femmes – témoignent d'expériences similaires, quand d'autres accusent la consultante d'avoir inventé toute l'histoire pour attirer l'attention sur son profil et… trouver du travail. Des accusations démenties par l'intéressée sur LinkedIn. Interrogée par la version britannique du Huffington Post, Abigail McAlpine s'est justifiée : "Je me sentais frustrée de voir à quel point ces messages devenaient si commun. J'en ai discuté avec des amies qui ont connu les mêmes problèmes et j'ai alors réalisé que [sur Linkedin], la fonction de signalement ne fonctionne pas comme sur Facebook. On peut seulement cacher les messages de notre fil d'actualité." Pour elle, le bloquage n'est pas une solution convenable puisque cela ne règle pas le problème. "Ils se tournent vers d'autres femmes sans n'avoir rien appris car, soyons réalistes, dans la plupart des cas il ne s'agit pas vraiment d'un compliment."

Vous avez vécu des expériences identiques sur des réseaux sociaux destinés à un usage professionnel ? N'hésitez pas à nous écrire à cette adresse : abonte@lefigaro.fr

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2 commentaires
  • lespilau

    le

    "aurait était suffisant" Le participe passé aurait été suffisant, et plus professionnel.

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