.

La France comptait 1.012.000 auto-entrepreneurs en 2015, révèle l'Acosss dans son rapport publié le 22 juillet. Mais seules 40 000 créations nettes de comptes ont été enregistrées.

istock

1.012.000 d'auto-entrepreneurs étaient recensés en 2015. C'est beaucoup, mais le choix de ce régime est "en nette décélération par rapport à l'an passé (+4,2% en évolution annuelle contre +7,7% fin 2014)", détaille l'Acoss, l'organisme collecteur des cotisations de Sécurité sociale.

Publicité

LIRE AUSSI >> Micro-entrepreneur (auto-entrepreneur): un vent de changement avec la loi Sapin

Niveau le plus bas depuis sa création

Cette évolution résulte du recul des immatriculations (-34 000) cumulée à une hausse des radiations (+3 000). Dans plus de 95 % des cas, ces radiations sont consécutives à une absence de déclaration de chiffre d'affaires ou de chiffre d'affaires nul pendant 8 trimestres consécutifs. Moins de 2 % des radiations sont la conséquence d'un dépassement de seuil

Seules 40 000 créations nettes de comptes ont par ailleurs été enregistrées. C'est le "niveau le plus bas depuis la création du dispositif", en 2009, souligne l'Acoss.

LIRE AUSSI >> Trois raisons pour expliquer la chute du nombre d'auto-entrepreneurs

Un CA trimestriel moyen de 3 423 euros

Parmi les inscrits, 619 000 ont déclaré un chiffre d'affaires positif au quatrième trimestre 2015, soit 61,2% d'entre eux. "La progression de ces comptes économiquement actifs reste forte mais est néanmoins plus faible qu'au dernier trimestre 2014 (+ 6,1% contre + 9,7%)", observe l'organisme.

Le chiffre d'affaires trimestriel global progresse à un rythme soutenu (+ 10,4 %, après + 7,6 % un an plus tôt), tandis que le chiffre d'affaires trimestriel moyen rompt en 2015 avec une période de trois années d'évolution négative (+ 4,0 % sur un an fin 2015). Il atteint ainsi 3 423 euros au dernier trimestre 2015.

LIRE AUSSI >> Auto-entrepreneur: un régime de plus en plus cher

Des secteurs dynamiques tout de même

Parmi les secteurs où l'évolution du nombre d'auto-entrepreneurs est plus dynamique qu'en 2014 se trouvent les transports (+38,3% sur un an, contre +28,3% en 2014), les activités immobilières (+17,6%), le commerce de gros (+10,7%), les activités financières et d'assurance (+11,8%).

Les métiers de bouche, d'hôtellerie-restauration, les activités sportives marquent en revanche le pas, de même que l'informatique, les réparations hors automobile, la coiffure, les soins du corps.

Publicité