‘Il n’y a pas de place pour les polémiques, mais seulement pour la transparence.’ François Hollande l’a encore répété : ‘Les festivités du 14 juillet [à Nice] ont été préparées sérieusement’”, écrit The Independent tandis que la polémique fait rage après la publication par le quotidien français Libération, dans son édition du 21 juillet, d’une enquête intitulée “Des failles et un mensonge”, dans lequel Bernard Cazeneuve est accusé d’avoir “au minimum, travesti la réalité”
Le ministre de l’Intérieur s’est défendu en annonçant l’ouverture d’une enquête administrative. Une démarche qui laisse le quotidien britannique sceptique :

Au-delà du système de protection de la route empruntée par le camion, la critique se concentre sur la structure du commandement qui veut que certaines unités de police obéissent aux autorités municipales alors que d’autres dépendent de l’Etat.”

Il y a vraiment le feu

Le Temps rappelle que “Marine Le Pen, présidente du Front national, avait demandé dès samedi [16 juillet] la démission de Bernard Cazeneuve, demande relayée depuis la parution de Libération par tous les cadres du FN”.

Avant d’ajouter : “Preuve qu’il y a vraiment le feu, [le 21 juillet], François Hollande a volé au secours de Bernard Cazeneuve, depuis Dublin, estimant que ‘son sang-froid’, ‘sa compétence’ et ‘sa rigueur’ ne ‘devaient pas laisser place à la polémique’. Mais assurant que, ‘s’il a pu y avoir des insuffisances, elles seront connues’. Une manière transparente de mettre la pression sur le ministre de l’Intérieur.”