POLICELe patron de la police nie les pressions dénoncées par la policière niçoise

Attentat de Nice: Au tour du patron de la police de nier les pressions subies par la policière niçoise

POLICEJean-Marc Falcone reconnaît qu’un commissaire était dans les locaux de la police municipale niçoise. Mais juste pour obtenir, grâce à la vidéosurveillance, a chronologie des faits…
Jean-Marc Falcone, à droite, Mais le directeur général de la police nationale
Jean-Marc Falcone, à droite, Mais le directeur général de la police nationale  - MATTHIEU ALEXANDRE / AFP
F.P

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C’est une interview qui suscite des réactions en cascade ce dimanche. Sandra Bertin, policière municipale niçoise en charge de la vidéosurveillance le soir de l’attentat de Nice assure dans le Journal du Dimanche avoir subi des pressions du ministère de l’Intérieur pour modifier son rapport sur le dispositif policier le 14 juillet.

« Une procédure classique »

Bernard Cazeneuve n’a pas tardé à réagir. Dès ce dimanche matin, le ministre de l’Intérieur a ainsi fait savoir, par communiqué, qu’il portait plainte pour diffamation. Jean-Marc Falcone, directeur général de la police nationale, a aussi tenu à faire un point lors d’une conférence de presse, ce dimanche soir peu avant 18h.

Au JDD, Sandra Bertin assurait notamment qu’au lendemain des attentats, « le cabinet du ministre de l’Intérieur a envoyé un commissaire au CSU (centre de supervision urbain) qui m’a mise en ligne avec la Place Beauvau ».

Jean-Marc Falcone n’a pas nié la présence d’un commissaire dans les locaux de la police municipale niçoise le 15 juillet. Il a été dépêché « pour obtenir, grâce à la vidéosurveillance, la chronologie des événements du 14 juillet au soir ».

Mais le directeur général de la police nationale parle d’une procédure classique. « Dans le cadre de chaque intervention, les fonctionnaires de la sécurité publique font remonter les informations qui permettent à la direction générale de la police nationale d’être informé des conditions dans lesquelles la police est intervenue, a indiqué le haut fonctionnaire. Cette procédure est classique et systématique. Elle ne fait surtout l’objet d’aucune intervention du ministère de l’intérieur. »

Aucune intervention du ministère

Jean-Marc Falcone a aussi mentionné le rapport rédigé par Sandra Bertin et transmis en copie au maire de Nice, à l’état-major de la sécurité publique. Il reconnaît qu’il a été transmis sous deux formes : un format pdf et un forma modifiable. « Tout simplement pour permettre une technique de copier-coller pour facilité la rédaction de la note d’information de l’Etat-major », tente-t-il de justifier.

« A aucun moment, ni le ministre de l’intérieur, ni son cabinet, n’ont eu à intervenir dans le cadre de cette remontée classique d’information, a insisté Jean-Marc Falcone ; Je suis sur ce point formel. »

Christian Estrosi pas long à réagir

Le feuilleton n'est visiblement pas fini. Christian Estrosi, premier adjoint LR au maire de Nice, a immédiatement réagi aux propos de Jean-Marc Falcone. Notamment sur son compte Twitter. "Avec @p_pradal (le maire LR de Nice Philippe Pradal, ndlr), ns rejetons les accusations scandaleuses du ministre d'instrumentalisation des propos d'1 agent ds un contexte aussi terrible", déclare Christian Estrosi sur Twitter.

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L'ex-maire de Nice assure également que la municipalité a découvert dans Le Journal du dimanche les propos de la policière municipale Sandra Bertin. Cette dernière devra produire "l'ensemble des preuves dont elle dispose devant la justice", demande de son côté la municipalité dans un communiqué.


L'ex-maire de Nice assure également que la municipalité a découvert dans Le Journal du dimanche les propos de la policière municipale Sandra Bertin. Cette dernière devra produire "l'ensemble des preuves dont elle dispose devant la justice", demande de son côté la municipalité dans un communiqué.


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