
Comment le cœur se met à battre
Des chercheurs viennent d’observer en détail in vivo chez des embryons de poissons-zèbres la façon dont les premiers battements du cœur se déclenchent, grâce à des techniques optiques de pointe.
Des chercheurs ont montré que plus notre cerveau répond fortement à nos battements de cœur, plus nos pensées se rapportent à nous-mêmes. Un résultat qui soutient la théorie selon laquelle le sentiment de soi résulte du suivi par le cerveau de l’état interne du corps.
Comment développons-nous le sentiment conscient d’être au monde, en tant qu’entité unique, nous qui sommes un assemblage hétéroclite de milliards de cellules ? Dans la lignée du neurologue portugais Antonio Damasio, certains chercheurs pensent qu’un réseau cérébral particulier, qui surveille en permanence les organes internes du corps, sous-tend le sentiment de soi. La conséquence serait un lien entre l'activation de ce réseau et la propension de nos pensées à se tourner vers nous-mêmes (« le bruit me gène » est par exemple une pensée qui concerne davantage que « il y a du bruit »). Mariana Babo-Rebelo, Craig Richter et Catherine Tallon-Baudry, du Laboratoire de neurosciences cognitives de l’ENS, à Paris, en ont pour la première fois apporté une preuve expérimentale : ils ont montré que nos pensées spontanées sont d’autant plus centrées sur nous-même que les réponses cérébrales à nos battements de cœur sont fortes.
Ces réponses sont des sursauts d’activité caractéristiques qui se produisent
M. Babo-Rebelo et al., Neural responses to heartbeats in spontaneous thoughts, Journal of Neuroscience, 27/07/2016.
Des chercheurs viennent d’observer en détail in vivo chez des embryons de poissons-zèbres la façon dont les premiers battements du cœur se déclenchent, grâce à des techniques optiques de pointe.
Quelle est la capacité du cœur à se régénérer après un infarctus ? Et comment l’améliorer ? Des modèles mathématiques contribuent à l’étudier, avec l’aide inattendue d’essais nucléaires…
Aux contractions des différentes parties du cœur correspondent des courants électriques. L’électrocardiographie permet de caractériser indirectement ces courants et de vérifier ainsi le bon fonctionnement de l’organe.
L’implantation d’un nouveau cœur artificiel en décembre dernier est une prouesse technique et médicale. Elle ne doit cependant pas occulter la nécessité d’évaluer les besoins réels.
Les observations de la sonde Messenger indiquent que la structure interne de Mercure diffère des autres planètes rocheuses : son cœur est beaucoup plus grand.
Des mesures de sismologie stellaire révèlent que le cœur des géantes rouges tourne dix fois plus vite que leur surface.
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