Selon le journal suisse Le Temps, “la partie ouest de Los Angeles est un carrefour d’innovation et de créativité”. Elle devient un sérieux concurrent de la Silicon Valley, avec près de 1 100 start-up implantées dans la baie. “Le phénomène Silicon Beach a démarré timidement dans les années 2000 avant de s’accélérer à partir de 2009. Aujourd’hui, c’est le troisième écosystème entrepreneurial tech mondial, derrière la Silicon Valley, mais aussi New York”, explique Jean Christophe Bornaghi, vice-président des opérations chez Scopely, une start-up spécialisée dans la production de jeux vidéo.

Atout non négligeable : la vie à Los Angeles est moins chère qu’à San Francisco. “Une jeune start-up devra débourser en moyenne 1 800 dollars (environ 1 597 euros) pour un 20 m² dans le centre de Los Angeles, contre 3 355 dollars (2 976 euros) dans la Silicon Valley”, déclare le quotidien suisse.
De plus, à la Silicon Beach, les investisseurs misent gros. Certes, il faut avoir une solide équipe et certaines compétences techniques, mais “si vous avez l’équipe et le projet, trouver de l’argent est extrêmement facile”. Pour Jean-Christophe Bornaghi, “le succès, c’est 50 % la réalisation et 50 % les relations. Il ne s’agit pas de sauter sur la première offre de financement”.

Aujourd’hui, le phénomène dépasse la Silicon Beach et s’étend à Beverly Hills, Culver City et Downtown, qui attirent de plus en plus d’entrepreneurs.