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« L'individu dont la photographie figure ci-dessous serait prêt à participer à un attentat sur le territoire national. Il serait déjà présent en France et pourrait agir seul ou avec d'autres individus. La date, la cible et le modus operandi sont pour l'heure inconnus. Des investigations sont en cours en vue de l'identifier et de le localiser... »
La note de l'Unité de coordination de la lutte antiterroriste (Uclat), intitulée « Menace contre le territoire national » et diffusée à tous les services de police le week-end dernier, avait vu juste. La photo qui accompagne le texte est celle d'Abdel Malik Petitjean. Ce dernier a été identifié grâce à des prélèvements ADN comme étant le deuxième terroriste complice d'Adel Kermiche dans l'assassinat du prêtre de l'église à Saint-Étienne-du-Rouvray, a fait savoir le parquet de Paris. Âgé de 19 ans, Abdel Malik Petitjean était fiché « S » depuis le 29 juin pour avoir tenté de rejoindre la Syrie via la Turquie. Mais il n'avait pas fait l'objet de condamnations et la justice ne disposait pas de ses empreintes ni de son ADN, ce qui a retardé son identification, finalement rendue possible par les prélèvements ADN effectués sur sa mère.
On comprend donc pourquoi les services antiterroristes ignoraient qui était vraiment Abdel Malik Petitjean. Les services de renseignements avaient fait une priorité de l'identifier et de le retrouver « en urgence absolue », ainsi que l'indique au Point.fr une source au sein de la DGSI.
Déplacements entre Montluçon et la Seine-Maritime
Abdel Malik Petitjean, originaire d'Aix-les-Bains, se déplaçait régulièrement entre la Savoie, où vit sa mère, Montluçon, où réside une autre partie de sa famille, et la Seine-Maritime, pour voir ses amis.
Dans la vidéo tournée – sans doute – dans l'escalier de la maison d'Adel Kermiche, les deux assassins prêtent allégeance au chef de Daech, Abou Bakr al-Baghdadi. Abdel Malik Petitjean paraît être le suiveur. Adel K., qui se présente en arabe comme « Ibn Omar » (le fils d'Omar), jure de tuer tous les mécréants en tenant le bras de son complice rebaptisé « Abou Jahid al-Hanafi » qui semble indiquer qu'Abdel Malik est un néophyte dans l'engagement salafiste. Son cri « Allahou Akbar » est à peine audible.
Ce retard dans l'identification du deuxième assaillant de Saint-Étienne-du-Rouvray confirme le manque de moyens humains et de sources disponibles dans les milieux salafistes et plus largement des cités urbaines et périurbaines. Ne paie-t-on pas aujourd'hui la mise à l'écart de plus en plus fréquente d'agents du renseignement originaires de ces quartiers ?
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Tout à fait d'accord avec vous.
Je me triple-moque de savoir si le meurtrier s'appelle Mohammed ou Maxime, s'il est noir, arabe ou blanc. La seule chose qui m'importe, c'est de savoir qu'il est animé par telle idéologie mortifère qu'il faut combattre et de réfléchir aux moyens dont nous avons besoin pour ce faire.
Il faut comprendre que les "personnes" qui commettent ces crimes ont été élevées au lait de la télé-réalité et ont tété le sein de Loana bien plus que celui de Marianne.
Ils ne meurent pas tant en martyres qu'en stars. C'est cela qui est viral, et qu'il faut éviter. Nous avons tous Mérah en tête, ils veulent tous être des Mérah.
Cette perspective est puissante. Il suffit de voir combien de jeunes sont prêts à se ridiculiser dans des émissions d'une sous-culture navrante pour exister 1 mois sur une chaine de télé. C'est assez étrange d'ailleurs de penser que les terroristes vont à la mort pour exister.
Mon propos n'est donc pas d'exiger que l'on se mette la tête dans le sable. Il est de dire que nous ne devons plus offrir d'instant de célébrité à des personnes égotiques qui sont prêtes à tout pour celà. Il y a un ennemie à combattre, c'est l'islamisme radical. Et celui là n'aura pas son heure de gloire.
Il demeure que l'on a enquêté sur vous et que l'on est venu vous interroger, en dépit du "ressenti" exprimé par les gendarmes une fois en votre présence...
Il est vrai qu'ils ne risquaient sûrement pas grande résistance (en dépit de votre expertise es chevrotines), et que le risque, pour eux, était donc acceptable...
A perdre du temps avec les honnêtes citoyens, l'on en vient à ne pouvoir retrouver, en cinq jours, un assassin dont la photo était diffusée dans tous les postes et casernes !
C'est probablement dans ces choix d'action qu'il nous faudra singulièrement progresser...
Cordialement à vous,