Cet article vous est offert
Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous
Vous n'êtes pas inscrit sur Le Monde ?

Le braconnage d’éléphants en baisse en Afrique, mais encore trop important

Même s’il a diminué, le braconnage d’éléphants reste trop élevé et menaçant.

Le Monde avec Reuters

Publié le 28 juillet 2016 à 15h21, modifié le 28 juillet 2016 à 15h49

Temps de Lecture 1 min.

Un éléphant à Lilongwe, au Malawi, dans le cadre d’une opération de soin et de migration assisté pour sauver cette espèce.

Le braconnage des éléphants d’Afrique a reflué de ses plus hauts niveaux enregistrés au début des années 2010 mais reste bien trop important, estime la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (Cites) dans un rapport rendu public jeudi.

Le renforcement des patrouilles dans les parcs naturels, l’amélioration des techniques permettant de retracer l’origine de l’ivoire ainsi que la lutte contre la corruption en Chine, le principal débouché mondial de l’ivoire, ont concouru à limiter les massacres.

« Risques d’extinctions »

« Il y a des éléments positifs, mais nous sommes très loin du succès nécessaire pour renverser la tendance », résume John Scanlon, secrétaire général de la Cites.

Environ 60 % des éléphants trouvés morts dans la nature en 2015 ont été tués par des braconniers, contre 80 % lors du pic de 2011, relève le rapport.

L’indice créé par la Cites pour surveiller le trafic d’ivoire a baissé en 2014, la dernière année pour laquelle des données sont disponibles, après les records atteints en 2012 et 2013, des plus hauts depuis l’interdiction du commerce international d’ivoire en 1989.

Les données étudiées par l’organisation montrent que le braconnage a diminué, ou qu’il s’est au moins stabilisé depuis son essor entamé une décennie plus tôt. Mais le taux de décès est encore trop élevé pour assurer le renouvellement de la population d’éléphants.

John Scanlon précise que selon les estimations les plus fiables, le nombre d’éléphants tués a atteint environ 30 000 lors du pic en 2011 et s’élève aujourd’hui à une dizaine de milliers par an.

« Dans certaines régions du continent africain, nous constatons des risques d’extinctions localisées, en particulier en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale », dit-il.

L’Afrique du Sud a en revanche l’un des taux de braconnage les plus faibles.

Dans les années 1970, l’Afrique comptait 1,2 million d’éléphants, contre quelque 500 000 aujourd’hui.

Le Monde avec Reuters

L’espace des contributions est réservé aux abonnés.
Abonnez-vous pour accéder à cet espace d’échange et contribuer à la discussion.
S’abonner

Voir les contributions

Réutiliser ce contenu

Lecture du Monde en cours sur un autre appareil.

Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois

Ce message s’affichera sur l’autre appareil.

  • Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.

    Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).

  • Comment ne plus voir ce message ?

    En cliquant sur «  » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.

  • Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?

    Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.

  • Y a-t-il d’autres limites ?

    Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.

  • Vous ignorez qui est l’autre personne ?

    Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.

Lecture restreinte

Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article

Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.