Solar Impulse : Les plus belles images de son tour du monde
L’avion solaire Solar Impulse vient de boucler son tour du monde sans utiliser une seule goutte de carburant. Retour en images sur un périple de plus de 40 000 kilomètres dans les airs.
Il en est venu à bout. Solar Impulse 2 a bouclé mardi avec succès son tour du monde, effectué sans une goutte de carburant. L'avion solaire s'est posé sans encombre dans la nuit à l'aéroport Al-Batten, près d'Abou Dhabi, la capitale des Emirats arabes unis, d'où il était parti le 9 mars 2015 pour un périple de 43 041 kilomètres à travers quatre continents.
Cette mission unique avait pour but de promouvoir les renouvelables, sources d’énergies que Bertrand Piccard n’a cessé de vanter au cours de son périple. «L'avenir est propre», a-t-il lancé sous les applaudissements et les cris de joie dès lors de son arrivée sur le tarmac. Il a aussitôt été rejoint par son compatriote André Borschberg, avec lequel il s'est relayé aux commandes du monoplace tout au long du périple.
I can't believe I've landed, 13 years after having dreamt of flying around the world without fuel #futureisclean pic.twitter.com/yeVteNW3Lv
— Bertrand PICCARD (@bertrandpiccard) 26 juillet 2016
«C'est tellement passionnant» de voler à bord d'un avion qui ne fait pas de bruit et ne créé pas de pollution, a déclaré M. Piccard à des journalistes, cité par l’AFP. «On croit que c'est de la science-fiction mais c'est en fait la réalité d'aujourd'hui», a ajouté le pilote, qui ne montrait pas de signes de fatigue.
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Un périple largement félicité
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a exprimé sa «profonde admiration» pour cette expérience, en s'adressant lundi soir à M. Piccard au moment où il survolait les eaux du Golfe. Lors d'une conférence de presse à Abou Dhabi à laquelle assistaient des responsables émiratis et suisse, le prince Albert de Monaco a quant à lui salué un «jour historique». «Ce n'est pas la fin d'un périple mais juste le début» d'une nouvelle ère, a-t-il dit.
M. Piccard a réalisé son rêve. Mais l’accomplissement de ce dernier a été retardé. Le tour du monde aura duré plus d'un an et quatre mois alors qu’il était prévu pour durer cinq mois, dont 25 jours de vol effectif. Pour cause, en juillet, l’appareil a été immobilisé pour plusieurs mois, le temps de réparer ses batteries endommagées lors de l’étape au-dessus du Pacifique.
Parti d'Abou Dhabi, l'avion s'est posé successivement à Mascate (Oman), Ahmedabad et Varanasi (Inde), Mandalay (Birmanie), Chongqing et Nanjing (Chine), puis Nagoya (Japon) et Hawaï (Etats-Unis), où il avait fait une escale technique imprévue de plusieurs mois, avant d'atteindre et de traverser l'Amérique du Nord, s'arrêtant à San Francisco, Phoenix, Tulsa, Dayton, Lehigh Valley et New York. Puis il a traversé l'Atlantique sans escale pour se poser le 23 juin à Séville, dans le sud de l'Espagne, d'où il a rallié le 13 juillet Le Caire (Egypte), puis Al-Batten (Emirats arabes unis).