Dans le compte rendu d’une rencontre avec des évêques de Pologne publié mardi 2 août, le pape François regrette qu’« on apprenne à l’école à des enfants – à des enfants ! – que tout le monde peut choisir son sexe ».
La discussion a eu lieu mercredi 27 juillet alors que le souverain pontife commençait à Cracovie une visite de cinq jours. Le pape estime que « nous vivons dans un moment de destruction de l’homme en tant qu’image de Dieu ».
Il critique des ouvrages fournis par des « personnes et des institutions qui donnent de l’argent », sans plus de précision. Selon lui, ces ouvrages sont à l’origine d’une « colonisation idéologique » soutenue par des « pays très influents ». Il ne mentionne pas les pays concernés. « C’est terrible », s’inquiète-t-il.
« Une époque du péché contre Dieu le créateur »
L’idée d’une « colonisation » n’est pas une nouveauté dans son discours. Le pape l’a déjà évoquée lors d’une tournée en Asie en 2015.
Lors de cette conversation à Cracovie, le pape François a cité son prédécesseur Benoît XVI, qui vit toujours au Vatican. « Il me disait : “Votre Sainteté, c’est l’époque du péché contre Dieu le créateur. Il est intelligent. Dieu a créé l’homme et la femme. Dieu a créé le monde ainsi et nous faisons le contraire.” »
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