“S’il est facile de se sentir coupable en admirant les exploits des sportifs olympiques depuis son fauteuil, ce n’est pas pour autant qu’il faut avoir mauvaise conscience”, écrit The Economist.
Cherchant la preuve par les chiffres, l’hebdomadaire britannique a calculé combien de calories ont été brûlées par les sportifs olympiques à Londres 2012 lorsqu’ils ont gagné la médaille d’or, et a retranscrit le résultat en un graphique. Le calcul se fonde sur le temps des épreuves (plus ou moins longues selon les disciplines), et offre donc des résultants étonnants.
Première surprise : quand Usain Bolt a sprinté vers l’or sur 100 mètres en moins de 10 secondes, il a brûlé, en trois rounds, moins de 30 kcal – même si ce chiffre n’inclut ni l’entraînement ni les minutes après la course où le métabolisme des coureurs s’accélère, explique The Economist. En comparaison, “vous perdez plus que ça en étant assis dans une réunion de 15 minutes”.
La deuxième surprise se situe en tête des statistiques des brûleurs de calories. Car la deuxième place – juste après les marathoniens – revient… aux archers. “Ils ne bougent pas beaucoup, mais se tiennent debout durant un total de trois heures et demie, brûlant plus de 1 000 calories”, explique The Economist. “L’équivalent de ce qu’une personne moyenne dépense en passant le balai ou l’aspirateur pendant plus ou moins la même durée”.
Grande institution de la presse britannique, The Economist, fondé en 1843 par un chapelier écossais, est la bible de tous ceux qui s’intéressent à l’actualité internationale. Ouvertement libéral, il défend généralement le libre-échange, la mondialisation, l’immigration et le libéralisme culturel. Il est imprimé dans six pays, et 85 % de ses ventes se font à l’extérieur du Royaume-Uni.
Aucun des articles n’est signé : une tradition de longue date que l’hebdomadaire soutient par l’idée que “la personnalité et la voix collective comptent plus que l’identité individuelle des journalistes”.
Sur le site de The Economist, outre les principaux articles du journal, on trouve d’excellents dossiers thématiques et géographiques faits par The Economist Intelligence Unit, ainsi que des contenus multimédias, des blogs et le calendrier des conférences organisées par le journal à travers le monde. En prime : la mise à jour régulière des principaux cours de la Bourse.
La couverture du magazine peut varier selon les éditions (Royaume-Uni, Europe, Amérique du Nord, Asie), mais le contenu est le même ; au Royaume-Uni, cependant, quelques pages supplémentaires traitent de l’actualité nationale.
The Economist appartient pour 43,4 % à la famille italienne Agnelli, le reste du capital étant réparti entre de grandes familles britanniques (Cadbury, Rothschild, Schroders…) et des membres de la rédaction.