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Les autorités des deux pays ont annoncé qu'elles travaillaient conjointement pour essayer de trouver une solution à cette crise humanitaire majeure. Depuis plusieurs mois, des travailleurs philippins installés en Arabie saoudite ne sont plus payés et n'ont pas les moyens de retourner vers leur pays. Ces 11 000 ouvriers, travaillant pour la plupart dans le secteur du bâtiment, ne reçoivent plus d'argent de leurs employeurs qui rencontrent de grosses difficultés financières. « Leurs salaires n'ont pas été payés, certains depuis huit mois », a déclaré mercredi soir le chargé d'affaires de l'ambassade des Philippines à Riyad, Iric Arribas.
Le diplomate a parlé d'une « crise humanitaire », soulignant que certains employés n'avaient plus de quoi se payer à manger. Les travailleurs philippins ne peuvent même pas rentrer chez eux, car l'autorisation de quitter le pays – indispensable pour eux – est payante et ni eux ni leur société ne peuvent plus la régler. Nombre d'entre eux n'ont même plus de permis de résidence en règle, dont le renouvellement est également payant.
Des mesures pas encore appliquées
Pour faire face à cette crise, le roi Salmane a pris début août plusieurs mesures, dont une exemption des amendes pour l'expiration du permis de résidence, le paiement des billets d'avion pour ceux souhaitant rentrer dans leur pays et une aide alimentaire. Mais ces mesures n'ont pas encore été mises en application et mercredi le secrétaire d'État philippin au Travail Silvestre Bello a rencontré à Riyad le ministre saoudien du Travail Mufarraj al-Haqbani pour tenter de les mettre en œuvre.
L'Arabie saoudite fait face depuis deux ans à la chute de ses revenus pétroliers, qui touche notamment le bâtiment, les compagnies de ce secteur dépendant des contrats publics. Le quotidien Saudi Gazette a fait état jeudi d'une rencontre entre un ministre pakistanais et Mufarraj al-Haqbani au sujet d'au moins 8 000 travailleurs pakistanais également bloqués en Arabie saoudite pour des raisons similaires.
L'Arabie saoudite, tout comme de nombreux pays du Golfe, compte une forte main-d'œuvre asiatique, notamment dans la construction.
Es ce que FH en parle dans ses "confessions" actuellement en lecture partielle sur ce journal ?
Mais, heureusement, Savamieux est là pour leur décerner des médailles !
A l'Elysée aussi, l'argent n'a pas d'odeur !
En esclavagisme !