Uber lancera ses premiers taxis robots sur les routes dans quelques jours
+ VIDEO - Le service de transport à la demande va mettre à disposition de ses clients de Pittsburgh, aux Etats-Unis, une flottille de cent véhicules Volvo autonomes d’ici à la fin du mois.
Travis Kalanick n’a pas froid aux yeux. Après s’être frotté aux taxis du monde entier, le fondateur d’Uber va mettre sur les routes de Pittsburgh (Pennsylvanie) une flottille de cent véhicules autonomes d’ici la fin du mois. Les clients du service de transport à la demande pourront commander un 4x4 Volvo équipé du système de conduite autonome concocté par ses ingénieurs.
En somme, Uber sera bientôt le premier à lancer des engins autonomes à destination du grand public, soufflant la place à Google, Ford, General Motors, BMW ou Tesla, qui s’activent tous sur le sujet.« On passe en mode commercial. Tout cela ne peut rester une question de science », a tranché Travis Kalanick, interviewé par Bloomberg.
On passe en mode commercial
Depuis la fin 2014, Uber investit dans le domaine, – une référence mondiale en matière de robotique. Jeudi, le fossoyeur des taxis à l’ancienne a également fait part de la signature d’un partenariat avec le constructeur suédo-chinois Volvo, pour mettre au point des modèles 100 % autonomes d’ici 2021. Le duo prévoit d’investir 300 millions de dollars dans le projet.
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Mais à vrai dire, le gros coup du jour est plutôt l’annonce de l’acquisition d’Otto, l’un des start-up les plus en vue sur le sujet. Créée en Californie il y a quelques mois à peine par des transfuges de Google, la jeune pousse de 90 salariés peaufinait un kit pour transformer les camions en engins robotisés. Le montant du rachat pourrait dépasser les 680 millions de dollars... Anthony Levandowski, le co-fondateur d’Otto (un ancien de Google Maps et Google Car) devient le responsable véhicules autonomes d’Uber.
Si Travis Kalanick a confirmé ne pas vouloir fabriquer ses propres voitures, il considère que disposer d’engins autonomes est « juste essentiel » pour Uber. Cela le sera sans doute moins pour le million de chauffeurs de sa société, même si pour l’heure, l’un d’entre eux sera installé derrière le volant des Volvo-robots, au cas où.