Suite de notre série de reportages qui illustrent le séisme qui s'est produit dans le paysage politique sud-africain, après les élections municipales du 3 août 2016 : même s’il reste largement dominant au niveau national, l'ANC a perdu sa majorité absolue dans 27 municipalités et notamment dans les 3 métropoles-clés de Pretoria, Port Elizabeth et Johannesburg, au bénéfice de l’opposition. Dans les centres urbains, l’ANC a été durement sanctionné par la classe moyenne noire, dont les membres n’ont pas hésité à manifester leur impatience à travers les urnes.
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Tchad: ces réfugiés soudanais qui tentent de rejoindre l’Europe [5/5]
Alors que la réponse humanitaire manque de financement pour assurer la relocalisation et l’aide de base aux réfugiés qui ont fui les combats, les massacres et désormais la faim qui sévit au Soudan, ces derniers sont de plus en plus nombreux à poursuivre leur route, vers le nord du Tchad ou même vers l’Europe.19/04/202402:16 -
Tchad: l'hygiène, le combat quotidien des réfugiés soudanais à Adré [4/5]
À la frontière tchado-soudanaise, les humanitaires tentent de bâtir au plus vite des camps pour accueillir les réfugiés, sans parvenir à tenir le rythme face à des arrivées qui sont constantes. La ville frontalière d’Adré se retrouve ainsi débordée, et l’assainissement du site – qui abrite encore 150 000 personnes selon les autorités – représente un véritable défi, alors que plus de 1 600 cas d’hépatite E ont été déclarés.18/04/202402:26 -
Tchad: la difficile intégration des nouveaux réfugiés soudanais [3/5]
Si l’immense majorité des Tchadiens accueillent à bras ouverts ces réfugiés soudanais, la pression exercée sur les maigres ressources de la région provoquent quelques tensions, notamment avec les « anciens » réfugiés soudanais, qui étaient déjà plus de 400 000 installés dans la région depuis le début du conflit au Darfour dans les années 2000.17/04/202402:20 -
Un an après le début du conflit, les réfugiés soudanais fuient désormais la faim [2/5]
Au Soudan, cela fait maintenant un an qu’Abdel Fattah al-Buran et Mohamed Hamdan Daglo, dit « Hemedti », les deux généraux qui dirigeaient ce pays d’Afrique de l’Est, ont engagé toutes les forces dans une lutte à mort pour le pouvoir, plongeant une nation entière dans le chaos. Le conflit a fait des milliers de morts, essentiellement des civils, et plus de 8 millions de déplacés, provoquant l’une des pires crises humanitaires au monde selon les Nations unies. L’insécurité alimentaire, qui touche 18 millions de personnes, a atteint le niveau 4, le niveau de faim le plus grave jamais enregistré dans le pays, et celui qui précède l’état de famine. Au Tchad voisin, les réfugiés soudanais continuent d’arriver, mais après les combats, ils fuient désormais la faim.16/04/202402:25 -
Les survivants de la société civile soudanaise collectent les preuves du nettoyage ethnique en cours [1/5]
Il y a un an jour pour jour, Abdel Fattah al-Buran et Mohamed Hamdan Daglo, dit « Hemedti », les deux généraux qui dirigeaient ce pays d’Afrique de l’Est, ont engagé toutes les forces dans une lutte à mort pour le pouvoir, plongeant une nation entière dans le chaos. Un an plus tard, toutes les tentatives de médiation ont échoué. Le conflit a fait des dizaines de milliers de morts, essentiellement des civils, et plus de 8 millions de déplacés, provoquant l’une des pires crises humanitaire au monde selon les Nations unies. Dans la région du Darfour, au sud-ouest du pays, se déroule selon les experts un véritable « nettoyage ethnique », que les victimes qualifient même de « génocide ». L’accès à la zone est impossible aux journalistes et aux enquêteurs, mais les survivants de la société civile soudanaise tentent, au péril de leur vie, de collecter des preuves dans les camps de réfugiés du Tchad.15/04/202402:20