Temps de lecture : 2 min
-
Ajouter à mes favoris
L'article a été ajouté à vos favoris
- Google News
C'était une proposition de Valérie Pécresse, la présidente de la région Ile-de-France. L'État s'oppose aux tests salivaires de détection de drogue dans les lycées. Dans une lettre adressée en juillet à Valérie Pécresse, citée vendredi par le Figaro, le préfet de région Jean-François Carenco estime que cette disposition adoptée en mai par les élus régionaux outrepasse les compétences régionales en matière sanitaire et sociale.
Pour Valérie Pécresse en revanche, elle s'inscrit pleinement dans le cadre des compétences régionales, notamment « en matière de lutte contre le décrochage scolaire ». « En application de ses compétences en matière de développement sanitaire, de soutien aux politiques d'éducation et de lutte contre le décrochage scolaire, la région est totalement fondée à intervenir pour prévenir les addictions et les pratiques addictives au lycée, action qui figure précisément au croisement de ces trois compétences », écrit-elle en réponse dans un courrier au préfet daté du 20 juillet, dont l'Agence France-Presse a obtenu une copie. « Le lien entre addiction et décrochage scolaire est en effet scientifiquement établi », souligne-t-elle.
Pour le préfet, l'article contesté ne respecte pas les dispositions du Code des collectivités territoriales et du Code de l'éducation.
Lutte contre les addictions
Dans le cadre de son plan antidrogue, la région a adopté le 19 mai le principe controversé de financer des tests salivaires et diverses autres dispositions pour lutter contre les addictions en milieu scolaire. Pour les chefs d'établissement, ces tests de dépistage devaient être « des outils de diagnostic » sous couvert du secret médical, dont les résultats seraient transmis uniquement à la famille ou au lycéen s'il est majeur.
Dans l'entourage de Valérie Pécresse, on dénonce un « déni de réalité » de la part de l'État. La présidente de région invite en conclusion le préfet à participer personnellement aux « assises régionales sur le décrochage scolaire, ses causes et ses solutions » qui doivent se tenir à la rentrée au conseil régional. Le député des Alpes-Maritimes Éric Ciotti (LR) a apporté dans un communiqué son soutien « sans réserve » à l'action menée par Valérie Pécresse, dénonçant la politique du gouvernement qui, a-t-il dit, « laisse prospérer la consommation de drogues ».
Vous avez bien lu : "il s'agit d'outils de diagnostic, sous couvert du secret médical" et aucune personne sensée ne peut nier les ravages de la drogue dans nos lycées et leurs conséquences désastreuses sur le décrochage scolaire... Si ce n'est la santé des jeunes, avec des dégâts irréversibles à la clef.
Cherchez la faille : c'est une présidente de la Région, de droite et nouvellement élue, qui a pris cette mesure de bon sens et de salubrité publique, alors le gouvernement de gauche lui met des bâtons dans les roues.
Si j'étais parent d'un élève à risque d'un lycée d'Ile de France, je porterais plainte contre le Préfet - et ceux qui le commandent - pour non assistance à personne en danger.
... C'est que les prétendus problèmes de compétence ne sont qu'un prétexte : le gouvernement panique devant les chiffres que ces tests révèleraient...
Mais pour la drogue ce n'est pas politiquement correct.
El le laxisme est une première qualité des socialistes avec les résultats que l'on sait.