
Comme pour se défendre des dimensions assez exceptionnelles de son œuvre et de sa variété, avec une place considérable laissée à la critique et à l’analyse des classiques, Michel Butor disait, en se distinguant des autres écrivains du Nouveau Roman :
« J’étais le seul professeur. J’étais constamment obligé, par honnêteté, de situer ce que j’écrivais ou ce qu’écrivaient les autres par rapport à ce qui avait eu lieu auparavant et à la situation générale où nous apparaissions. J’espère avoir apporté quelques nouveautés. Mais je crois avoir apporté beaucoup plus de nouveauté après ma période romanesque que pendant cette même période. Si j’ai apporté quelque chose de nouveau, c’est que j’ai été entraîné par l’élan de nouveautés qui vient du fond des siècles. »
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