L’armée turque en Syrie au nom de l’obsession kurde
L’opération turque, ponctuelle, est un succès. Les djihadistes, prévenus ou non, semblent avoir déserté la ville frontalière sans tenter de résister.
L’armée turque est intervenue en Syrie ce 24 août. Avec des tanks et des avions. L’opération « Bouclier de l’Euphrate », appuyée par les Etats-Unis, avait officiellement pour but de s’emparer de Jarablos, le dernier bastion de « l’Etat islamique » (ou Daesh) à la frontière turco-syrienne, et aussi sinon surtout d’y précéder les forces kurdes de Syrie pour empêcher qu’elles complètent leur contrôle du nord syrien. L’opération turque, ponctuelle, est un succès. Les djihadistes, prévenus ou non, semblent avoir déserté la ville frontalière sans tenter de résister.
Ankara a trois problèmes en Syrie. Le régime d’Assad, son ennemi juré depuis cinq ans. Daesh, avec qui elle s’est longtemps montrée laxiste pour des raisons tactiques. Et les Kurdes, à travers le principal mouvement kurde syrien, le PYD, branche locale du fameux PKK, les indépendantistes kurdes marxisants en Turquie.
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Le peuple Kurde réparti entre l'Irak, la Syrie et la Turquie était présent dés l'antiquité classique bien avant l'arrivée des Turcs Ottomans au XVIe siècle. Pourquoi tant de brimades à leur égard?