Une barrière longue de 200 mètres et haute de 3,5 mètres. C'est la solution trouvée par la Norvège pour contrôler une partie des migrants qui arrivent dans le pays. Cette clôture sera installée avant l'hiver à sa frontière avec la Russie dans la région de l'Arctique, selon Reuters, au poste-frontière de Storskog.
Environ 5500 migrants, principalement originaires de Syrie sont entrés en Norvège par ce point de passage, l'année dernière. Pour les organisations humanitaires, cette mesure rappelle les heures sombres de la Seconde Guerre mondiale.
"Il y a trop de barrières qui s'érigent en Europe"
"Je ne vois pas la nécessité d'une clôture", a regretté Rune Rafaelsen, maire d'une commune de la région de Soer-Varanger, qui est concernée par cette barrière. "Il y a trop de barrières qui s'érigent en Europe aujourd'hui", a-t-l poursuivi, en faisant référence notamment à celles construites en Hongrie.
Et pour Linn Landro du collectif "Réfugiés bienvenue, "cette barrière est un mauvais signal envoyé, y compris en Russie, en leur disant 'nous ne vous faisons pas confiance'".
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