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La SNCF choisit Alstom pour son « TGV du futur »

L’entreprise ferroviaire va lancer un partenariat pour la conception d’un nouveau train à grande vitesse. Un marché potentiel de 50 millions d’euros.

Le Monde avec AFP

Publié le 31 août 2016 à 00h24, modifié le 31 août 2016 à 02h01

Temps de Lecture 1 min.

La SNCF a annoncé mardi 30 août qu’elle présentera la semaine prochaine un « partenariat d’innovation » avec Alstom pour la conception d’un nouveau modèle de TGV, confirmant l’attribution de ce marché crucial pour le constructeur ferroviaire français, soutenu par l’Etat.

SNCF Voyages, branche de l’entreprise publique chargée notamment de l’exploitation des TGV, a convié la presse à la présentation le 7 septembre du « premier partenariat d’innovation destiné à créer une nouvelle génération de TGV ».

Cette annonce consacre le choix d’Alstom pour la conception du « TGV du futur ». En mai, le PDG Henri Poupart-Lafarge indiquait que son groupe avait répondu à un appel d’offres lancé par la SNCF et déclarait s’attendre à en connaître le résultat « rapidement ».

La candidature d’Alstom avait reçu le soutien financier de l’Etat, via une coentreprise avec l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe).

La société SpeedInnov a effectivement été lancée en décembre. En mai 2015, le ministre de l’économie démissionnaire Emmanuel Macron avait promis une contribution d’« une centaine de millions d’euros ».

Objectif de « prix plus bas »

Le projet de « TGV du futur » figurait déjà parmi les plans de la Nouvelle France industrielle présentés en 2013 par son prédécesseur à Bercy, Arnaud Montebourg.

Le concept avait été revu en cours de route, l’idéal du « nec plus ultra » cédant la place à un objectif de « prix plus bas » dans un contexte de baisse de la rentabilité du TGV, avait expliqué en juin 2014 le président de la SNCF, Guillaume Pepy.

Le marché de conception finalement confié à Alstom avait été estimé à 50 millions d’euros par M. Macron.

S’il ne garantit aucune vente future de TGV, ce contrat offre une perspective aux usines françaises d’Alstom, confrontées à une pénurie de commandes qui fait craindre aux syndicats une possible restructuration dans un proche avenir.

Le groupe emploie 9 000 salariés en France, répartis sur douze sites.

Le Monde avec AFP

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