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Les premiers clichés en haute définition de Jupiter pris par la sonde « Juno »

portfolio La sonde de la NASA a survolé les pôles de cette géante gazeuse, offrant un point de vue inédit sur son atmosphère, qu’elle doit étudier jusqu’en février 2018.

Publié le 02 septembre 2016 à 18h44, modifié le 03 septembre 2016 à 00h24

Temps de Lecture 1 min.

  • Vue du pôle nord de Jupiter par la sonde Juno, le 27 août, deux heures avant son passage au plus près de la planète gazeuse. Les chercheur soulignent le grand nombre de perturabtions et de cyclones, qui ne sont pas ordonnés en bande comme autour de l’équateur.

    Vue du pôle nord de Jupiter par la sonde Juno, le 27 août, deux heures avant son passage au plus près de la planète gazeuse. Les chercheur soulignent le grand nombre de perturabtions et de cyclones, qui ne sont pas ordonnés en bande comme autour de l’équateur. NASA/JPL-Caltech/SwRI/MSSSCALTECH

  • Première des photographies de Jupiter prises par Juno, alors que la sonde se trouvait à 703 000 kilomètres de la planète, le 27 août.

    Première des photographies de Jupiter prises par Juno, alors que la sonde se trouvait à 703 000 kilomètres de la planète, le 27 août. AFP PHOTO / NASA/JPL-Caltech/SwRI/MSSS

  • Cette vue en infrarouge, prise par l’instrument JIRAM de la sonde Juno, montre une aurore australe au-dessus du pôle sud de Jupiter.

    Cette vue en infrarouge, prise par l’instrument JIRAM de la sonde Juno, montre une aurore australe au-dessus du pôle sud de Jupiter. NASA/JPL-Caltech/SwRI/MSSS

  • La sonde Juno était à 48 000 kilomètres de Jupiter quand elle a pris ce cliché qui révèle le sommet de nuages et des orages, différents de ceux déjà observés dans le Système solaire, selon la NASA. La couleur bleutée indique aussi une composition différente de l’atmosphère aux plus basses latitudes: sa palette variée des nuages s’explique par ses principaux composés, l’ammoniac (verdâtre), l’hydrosulfide d’ammoniac (rouge-orangé) et l’eau (bleue).

    La sonde Juno était à 48 000 kilomètres de Jupiter quand elle a pris ce cliché qui révèle le sommet de nuages et des orages, différents de ceux déjà observés dans le Système solaire, selon la NASA. La couleur bleutée indique aussi une composition différente de l’atmosphère aux plus basses latitudes: sa palette variée des nuages s’explique par ses principaux composés, l’ammoniac (verdâtre), l’hydrosulfide d’ammoniac (rouge-orangé) et l’eau (bleue). NASA/JPL-Caltech/SwRI/MSSS

  • Vue du pôle sud de Jupiter, alors que la sonde Juno se trouvait à 38 000 kilomètres du sommet des nuages.

    Vue du pôle sud de Jupiter, alors que la sonde Juno se trouvait à 38 000 kilomètres du sommet des nuages. NASA/JPL-Caltech/SwRI/MSSS

  • Par comparaison, photographie de Jupiter et de ses lunes, Io et Ganymède, par l’astronome amateur Damian Peach, le 12 septembre 2012. Le sud de la planète est en haut de l’image.

    Par comparaison, photographie de Jupiter et de ses lunes, Io et Ganymède, par l’astronome amateur Damian Peach, le 12 septembre 2012. Le sud de la planète est en haut de l’image. Damian Peach

  • Dessin de Jupiter par l’astronome Jean-Dominique Cassini (1625-1712), qui découvrit la Grande Tache rouge de Jupiter en 1665.

    Dessin de Jupiter par l’astronome Jean-Dominique Cassini (1625-1712), qui découvrit la Grande Tache rouge de Jupiter en 1665. NASA-JPL

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Une semaine après le survol de Jupiter par sa sonde Juno, la NASA a publié, vendredi 2 septembre, les premières images en haute définition de cette géante gazeuse, frôlée par l’engin, qui est passé à 4 200 kilomètres seulement du haut de son atmosphère, à la vitesse affolante de 208 000 km/h.

Juno s’était mise sur orbite autour de Jupiter au début de juillet, et effectuera encore trente-cinq survols à faible distance de la planète, qu’elle doit étudier jusqu’en février 2018. Les images prises le 27 août ont été obtenues par une caméra baptisée « JunoCam », qui n’est pas un instrument scientifique à proprement parler : les ingénieurs de la NASA n’avaient initialement pas prévu de l’installer sur Juno, lancée en 2011 et dont la mission, à plus de 1 milliard de dollars, est d’étudier la composition de l’atmosphère de Jupiter, et de ce qui se cache sous cette dense couche nuageuse.

Les clichés pris par Juno n’en sont pas moins un témoignage inestimable : ils offrent notamment une vue inédite de ses pôles, qui n’avaient encore jamais été survolés, et qui sont peu visibles des télescopes terrestres. Les données scientifiques recueillies par Juno jusqu’à son plongeon fatal, au début de 2018, seront plus longues à obtenir et à décortiquer.

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