Cet article vous est offert
Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous
Vous n'êtes pas inscrit sur Le Monde ?

La Turquie assure avoir chassé l’Etat islamique de la frontière syrienne

« Depuis Azaz jusqu’à Djarabulus, notre [bande frontalière] de 91 kilomètres a été totalement sécurisée », a indiqué le premier ministre turc lors d’un discours télévisé.

Le Monde avec AFP

Publié le 04 septembre 2016 à 20h56, modifié le 05 septembre 2016 à 09h59

Temps de Lecture 1 min.

Un blindé turc près de la frontière avec la Syrie, à Karkamis le 2 septembre.

Le premier ministre turc, Binali Yildirim, a annoncé, dimanche 4 septembre, que la frontière turco-syrienne avait été totalement sécurisée après que les forces turques et les rebelles syriens soutenus par Ankara ont chassé l’organisation Etat islamique (EI) des dernières zones qu’elle contrôlait. « Depuis Azaz jusqu’à Djarabulus, notre [bande frontalière] de 91 kilomètres a été totalement sécurisée », a assuré M. Yildirim lors d’un discours télévisé.

Un peu plus tôt, l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH) avait affirmé que l’EI avait perdu ses dernières positions sur la frontière turco-syrienne. « L’EI n’a plus de contact avec le monde extérieur après avoir perdu les derniers villages frontaliers entre la rivière Sajour et [la localité] d’Al-Raï », a indiqué l’Observatoire.

« Les rebelles et les factions islamistes soutenus par les chars et l’aviation turcs » se sont emparés de plusieurs villages frontaliers « après que l’EI s’est retiré, mettant fin à sa présence (…) sur la frontière », avait encore précisé l’OSDH.

Les milices kurdes également visées

La perte de cette zone frontalière prive l’EI de points de passage pour ses recrues et pour son approvisionnement depuis la Turquie, même si l’organisation djihadiste sunnite contrôle encore de larges pans de territoires en Syrie et en Irak.

La Turquie a lancé, le 24 août, l’opération militaire « Bouclier de l’Euphrate » dans le nord de la Syrie, affirmant viser tant l’EI que les milices kurdes qui ont eux-mêmes joué un rôle majeur pour chasser les djihadistes d’une grande partie de la frontière.

Lire aussi Article réservé à nos abonnés Les brigades syriennes du « Bouclier de l’Euphrate »

Les YPG (Unités de protection du peuple kurde) sont un partenaire stratégique de la coalition antijihadistes conduite par les Etats-Unis. Mais Ankara les considère comme une « organisation terroriste » et le gouvernement turc s’était alarmé de leur expansion le long de sa frontière, craignant la création d’une zone autonome kurde dans le nord de la Syrie.

Pour la Turquie, les YPG sont étroitement liées au Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), qui mène régulièrement des attaques meurtrières contre ses forces de sécurité sur son territoire depuis la fin d’un cessez-le-feu en juillet 2015.

Lire aussi Article réservé à nos abonnés Turquie : reprise d’attentats attribués au PKK

Le Monde avec AFP

L’espace des contributions est réservé aux abonnés.
Abonnez-vous pour accéder à cet espace d’échange et contribuer à la discussion.
S’abonner

Voir les contributions

Réutiliser ce contenu

Lecture du Monde en cours sur un autre appareil.

Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois

Ce message s’affichera sur l’autre appareil.

  • Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.

    Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).

  • Comment ne plus voir ce message ?

    En cliquant sur «  » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.

  • Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?

    Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.

  • Y a-t-il d’autres limites ?

    Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.

  • Vous ignorez qui est l’autre personne ?

    Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.

Lecture restreinte

Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article

Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.