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AfghanistanFin de l'attaque meurtrière dans une ONG à Kaboul

De la fumée s'élève du bâtiment qui a été la cible d'une attaque, mardi.

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Trois attentats successifs, dont un assaut de plusieurs heures contre une ONG internationale, ont secoué la capitale afghane Kaboul depuis lundi. Les violences ont fait au moins 41 morts, selon un bilan revu à la hausse.

En l'espace de moins de douze heures, les habitants de Kaboul ont subi deux attentats à la bombe près du ministère de la Défense, puis l'attaque en pleine nuit par des hommes armés de bâtiments abritant l'association humanitaire CARE International dans un quartier aisé du centre de Kaboul.

«Quarante-et-une personnes ont été tuées et 110 autres blessées dans les attaques d'hier (lundi) près du ministère de la Défense», a indiqué à l'AFP le porte-parole du ministère de la Santé, Waheed Majroh. Un précédent bilan de la double attaque faisait état de 24 morts et de près d'une centaine de blessés. Selon les autorités, la première bombe avait été actionnée à distance et la deuxième par un kamikaze.

Faire un maximum de victimes

Un porte-parole taliban, Zabihullah Mujahid, a indiqué sur Twitter que la première bombe avait visé le ministère de la Défense et la seconde la police. Les deux déflagrations ont eu lieu à quelques minutes d'intervalle, visant vraisemblablement à faire un maximum de victimes parmi les fonctionnaires qui quittaient alors le ministère pour rentrer chez eux.

La plus haute institution de l'islam sunnite en Egypte, Al-Azhar, a dénoncé mardi les attentats meurtriers. Elle a estimé qu'ils étaient «contraires aux enseignements tolérants de l'islam».

Morts des assaillants

Une troisième attaque a visé dans la nuit de lundi à mardi les locaux abritant l'association humanitaire CARE International dans un quartier aisé du centre de Kaboul. Elle a débuté dans la nuit par l'explosion d'une voiture piégée, suivie de tirs épars et s'est soldée par six blessés et la mort des trois assaillants lors de l'intervention de commandos afghans mardi matin. Elle n'a pas été revendiquée.

«Quarante-deux personnes dont dix étrangers ont été sauvés», a indiqué le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Sediq Sediqqi. CARE International a confirmé de son côté que son personnel était sain et sauf mais que ses locaux avaient été endommagés. Ce dernier attentat «visait délibérément des civils et constitue un crime de guerre», a accusé l'organisation Amnesty International dans un communiqué.

Longue série

Ces attaques, les dernières d'une longue série, interviennent alors que les talibans renforcent leur offensive contre le gouvernement pro-occidental.

Le président afghan Ashraf Ghani a accusé les insurgés de s'en prendre aveuglément aux «gens ordinaires». «Les ennemis de l'Afghanistan sont en train de perdre la bataille de terrain contre les forces de sécurité», a-t-il assuré dans un communiqué. «C'est pour cela qu'ils attaquent des autoroutes, des villes, des mosquées, des écoles et des gens ordinaires».

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AFP