Lavrilleux : "Si sa motivation est la revanche, Sarkozy perdra"
Mis en examen dans l’affaire des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy, Jérôme Lavrilleux s'exprime lundi dans le Courrier picard, pour tacler Nicolas Sarkozy et défendre Jean-François Copé.
"Par fidélité, amitié", Jérôme Lavrilleux votera Jean-François Copé à la primaire de droite en novembre prochain. Exclu des Républicains, le député européen tacle durement Nicolas Sarkozy dans une interview lundi au Courrier picard . "On ne peut pas se présenter juste pour gagner une immunité", déclare-t-il. "Les Français veulent un projet, une vision pour l’avenir de leur pays et un enthousiasme pour eux. Celui qui se présente pour des mauvaises raisons perdra pour des bonnes raisons." Et Jérôme Lavrilleux d'ajouter : "Si sa motivation est la revanche, Nicolas Sarkozy perdra sans doute à la primaire et sûrement à la Présidentielle."
"En 2014, Nicolas Sarkozy avait dit qu’il ne se représenterait plus. Deux ans ont passé. J’ai vu comment Nicolas Sarkozy s’est comporté, notamment vis-à-vis de moi. Dans l’affaire dite au départ 'Bygmalion' et devenue l’affaire des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy de 2012, il a eu une manière de se défausser sur d’autres. C’est la justice qui le dira quand il y aura un jugement", poursuit-il, alors que le parquet de Paris a demandé lundi son renvoi en correctionnelle comme 13 autres personnes, dont Nicolas Sarkozy .
"On recentre le Front national"
Sur les idées, il se dit attaché à l'"identité heureuse" défendue par Alain Juppé pour mettre fin à "l’hystérie permanente qui fatigue nerveusement le pays". Et là aussi, il s'oppose aux propositions les plus droitières, notamment celles de Nicolas Sarkozy : "J’ai vu depuis deux-trois mois les axes de campagne des uns et des autres et je ne suis pas séduit par cette surenchère sécuritaire et identitaire. À ce rythme-là, on recentre le Front national. On a une double course à l’échalote : identitaire-sécuritaire et du point de vue économique, ultralibéral. Dans les deux cas, ce n’est pas une solution."
Le député européen souligne en revanche "des bonnes choses faites par François Hollande" : "Avoir mis fin aux saignées des effectifs de la police de la gendarmerie et de l’armée [...] Autre exemple, la fusion des régions, la création du CICE [...] la loi du mariage pour tous, la droite n’y reviendra pas. Ça n’est pas responsable de dire que tout ce que l’autre fait, parce qu’il n’est pas de mon parti, c’est nul." Il assure en outre garder de bonnes relations avec certains membres des Républicains : "Je travaille au quotidien avec Brice Hortefeux, le bras droit de Nicolas Sarkozy, et ça se passe excellemment bien."
Source: leJDD.fr
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