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Canada / Iran

Canada: mobilisation pour la libération d'une universitaire détenue en Iran

La communauté universitaire se mobilise au Québec, mais aussi en Irlande pour réclamer la libération d'Homa Hoodfar, détenue en Iran depuis juin dernier. Une manifestation a eu lieu mercredi devant l'ambassade de Dublin. Cette anthropologue, enseignante dans une université à Montréal, dispose de la nationalité irlandaise, mais aussi canadienne et iranienne. Sa famille et ses proches n'ont que très peu de contacts avec elle et ignorent même les motifs de son incarcération. Ses collègues enseignants et chercheurs mettent tout en œuvre pour qu'elle puisse rentrer.

Un couloir de la prison d'Evin où est détenue l'universitaire Homa Hoodfar.
Un couloir de la prison d'Evin où est détenue l'universitaire Homa Hoodfar. AFP/ATTA KENARE
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Avec notre correspondante à Montréal, Pascale Guéricolas

Les collègues d'Homa Hoodfar à l'université Concordia de Montréal refusent qu'on oublie cette anthropologue bien loin des salles de cours cette année. Ils ont déjà recueilli plus de 5 000 signatures d'universitaires à travers le monde pour réclamer le retour de la chercheuse née en Iran.

Partie au printemps dernier pour rencontrer sa famille, elle a été interrogée pendant deux mois par les Gardiens de la révolution sur les droits des femmes. Puis la professeure s'est retrouvée en isolement dans une cellule de la prison d'Evin, près de Téhéran.

Pour l'instant, sa famille et ses proches ignorent les motifs de l'incarcération de cette sexagénaire à la santé fragile, qui a dû être hospitalisée quelques jours.

Françoise Naudillon, du Syndicat des professeurs de l'université Concordia, s'inquiète pour la liberté d'expression des chercheurs. « Nous sommes tous bouleversés par l’histoire d’Homa, parce qu’on se sent la possibilité un jour peut-être de vivre la même épreuve », explique-t-elle.

Les chercheurs des universités montréalaises mettent en commun leurs carnets d'adresses pour tenter de mobiliser l'opinion publique. De son côté, le gouvernement canadien tente de négocier avec les autorités iraniennes. En l'absence d'une représentation diplomatique du Canada à Téhéran, ce sont les Italiens qui joueraient les intermédiaires.

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