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Un ancien membre du Groupe islamique armé (GIA) algérien, Merouane Benahmed, assigné à résidence à Évron (Mayenne), ne s'est pas présenté jeudi matin à la gendarmerie pour l'un de ses quatre pointages quotidiens, a-t-on appris auprès de la préfecture. "Je peux simplement vous dire qu'il ne s'est pas présenté à son pointage de ce (jeudi) matin", a-t-on déclaré de même source. En début de soirée, il n'avait toujours pas été possible de joindre le parquet, en charge du suivi judiciaire de cette disparition.
"Je n'ai pas de ses nouvelles et j'espère bien ne pas en avoir (...) Cette assignation est illégale parce qu'il est frappé d'une interdiction définitive de séjour sur le territoire français prononcée en juin 2006" dans le jugement consécutif à son procès, a déclaré son avocate, Me Isabelle Coutant-Peyre. "Que le gouvernement l'oblige à rester en France, c'est illégal. Il n'a pas à justifier où il va." "C'est quelqu'un qu'on empêche de vivre normalement pour des raisons complètement illégitimes", a ajouté l'avocate. "C'est kafkaïen."
Condamné à mort par contumace en Algérie
Le non-respect d'une assignation est un délit et passible de prison. En juillet 2015, Merouane Benahmed avait été condamné à quatre mois de prison à Quimper pour ne s'être pas présenté à la gendarmerie alors qu'il était déjà contraint de le faire quatre fois par jour dans le cadre de cette même assignation à résidence. Il avait été écroué à Brest.
Condamné à mort par contumace en Algérie, Merouane Benahmed, déplacé de département en département depuis 2011, était assigné à résidence à Évron depuis décembre 2015. Cet Algérien de 43 ans, marié et père de quatre enfants, qui a fui son pays en 1999, a été condamné à dix ans de prison en France dans le cadre de l'affaire des filières tchétchènes, soupçonnées de projeter des attentats à Paris.
Libéré en 2011, il vit depuis sous le régime de l'assignation à résidence, la Cour européenne des droits de l'homme ayant refusé son extradition en raison de sa condamnation à mort en Algérie. Ses demandes d'asile formulées auprès d'autres pays n'ont pas abouti, selon son avocate.
Arrêtons ces erreurs...
Assez de me faire insulter par ces gouvernements qui pompent mes revenus pour assurer mon insécurité.
Rendez vous compte "on empêche de vivre normalement" un terroriste de la pire espèce, le GIA ayant des seaux de sang (musulman) sur les mains !
Pour ma part je pense qu'il aurait été judicieux de le renvoyer en Algérie... On aurait certainement pu obtenir l'abandon de la peine de mort pour une détention à perpétuité.
Le temps de réfléchir pour lui sur sa philosophie...
Où est-il passé ? Mystère... Espérons qu'il ne fomente pas un nouvel attentat !